Année 2, 19 février

1 Samuel 6, 14-21 ; 7, 1

Et le chariot vint au champ de Josué, le Beth-Shémite, et s’arrêta là. Et il y avait là une grande pierre ; et ils fendirent le bois du chariot, et offrirent les vaches en holocauste à l’Éternel. Et les Lévites descendirent l’arche de l’Éternel, et le coffret qui était auprès, dans lequel étaient les objets d’or, et ils les mirent sur la grande pierre. Et les hommes de Beth-Shémesh offrirent en ce jour des holocaustes et sacrifièrent des sacrifices à l’Éternel. Et les cinq princes des Philistins virent cela, et s’en retournèrent à Ékron ce jour-là.

Et ce sont ici les hémorroïdes d’or que les Philistins rendirent à l’Éternel comme offrande pour le délit : pour Asdod une, pour Gaza une, pour Askalon une, pour Gath une, pour Ékron une ; et les souris d’or, selon le nombre de toutes les villes des Philistins, des cinq princes, depuis les villes fortifiées jusqu’aux villages des campagnards ; et [ils les amenèrent] jusqu’à la grande [pierre d’]Abel, sur laquelle ils posèrent l’arche de l’Éternel ; elle est jusqu’à ce jour dans le champ de Josué, le Beth-Shémite. Et [l’Éternel] frappa des hommes de Beth-Shémesh, car ils regardèrent dans l’arche de l’Éternel ; et il frappa du peuple soixante-dix hommes ; et le peuple mena deuil, parce que l’Éternel avait frappé le peuple d’un grand coup. Et les hommes de Beth-Shémesh dirent : Qui peut tenir devant l’Éternel, ce Dieu saint ? Et vers qui montera-t-il de chez nous ? Et ils envoyèrent des messagers aux habitants de Kiriath-Jéarim, disant : Les Philistins ont ramené l’arche de l’Éternel : descendez, faites-la monter vers vous.

Et les hommes de Kiriath-Jéarim vinrent, et firent monter l’arche de l’Éternel et l’apportèrent dans la maison d’Abinadab, sur la colline ; et ils sanctifièrent Éléazar, son fils, pour garder l’arche de l’Éternel.


Les habitants de Beth-Shémesh ont l’honneur de recevoir l’arche. Mais ils se permettent d’en soulever le propitiatoire (le couvercle), et Dieu les punit sévèrement (comp. Nomb. 4, 20). Avertissement pour nous quant au saint respect dû à la personne de Jésus. Dieu ne tolère à son sujet aucune curiosité profane. — Hélas, devant le châtiment, les Beth-Shémites réagissent comme les Philistins, souhaitant se défaire de cette arche trop sainte pour eux. — Certains chrétiens ressemblent à ces hommes. Plutôt que de se juger et de mettre en ordre leurs affaires, ils préfèrent éloigner le Seigneur de leur pensée et de leur vie. Sa présence les gêne. N’est-ce pas triste ? — Mais Dieu nous présente maintenant ceux qui, au contraire, sont heureux de le recevoir. Les habitants de Kiriath-Jéarim accueillent l’arche, et la placent dans la maison d’Abinadab sur la colline. — Nos pensées vont de nouveau vers Jésus. Tandis que Son peuple Le rejetait, Il n’avait pas un lieu où reposer Sa tête ; mais, dans une certaine occasion, « une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison » (Luc 10, 38). Maison d’Abinadab, maison de Béthanie : joie et bénédiction pour celui qui ouvre sa porte, joie aussi pour l’hôte divin qui y est honoré (Apoc. 3, 20) !