Année 2, 6 mai

2 Samuel 21, 12-22

Et David alla et prit les os de Saül et les os de Jonathan, son fils, de chez les habitants de Jabès de Galaad, qui les avaient dérobés de la place de Beth-Shan, où les Philistins les avaient suspendus le jour où les Philistins avaient frappé Saül à Guilboa. Et il emporta de là les os de Saül et les os de Jonathan, son fils ; et on recueillit les os de ceux qui avaient été pendus, et on les enterra avec les os de Saül et de Jonathan, son fils, dans le pays de Benjamin, à Tséla, dans le sépulcre de Kis, son père. Et on fit tout ce que le roi avait commandé : et après cela, Dieu fut propice au pays.

Et il y eut encore une guerre des Philistins contre Israël ; et David descendit, et ses serviteurs avec lui, et ils se battirent avec les Philistins ; et David était fatigué. Et Jishbi-Benob, qui était des enfants du géant (le poids de sa lance était de trois cents sicles d’airain, et il était ceint d’une [armure] neuve), pensa frapper David. Et Abishaï, fils de Tseruïa, le secourut, et frappa le Philistin et le tua. Alors les hommes de David lui jurèrent, disant : Tu ne sortiras plus avec nous pour la guerre, et tu n’éteindras pas la lampe d’Israël. Et il arriva, après cela, qu’il y eut encore un combat, à Gob, avec les Philistins. Alors Sibbecaï, le Hushathite, frappa Saph, qui était un des enfants du géant. Et il y eut encore un combat, à Gob, avec les Philistins : et Elkhanan, fils de Jaaré-Oreguim, le Bethléhémite, frappa Goliath, le Guitthien ; et le bois de sa lance était comme l’ensouple des tisserands. Et il y eut encore un combat, à Gath : et il y avait [là] un homme de haute stature qui avait six doigts aux mains et six orteils aux pieds, en tout vingt-quatre ; et lui aussi était né au géant. Et il outragea Israël ; mais Jonathan, fils de Shimha, frère de David, le frappa. Ces quatre étaient nés au géant, à Gath, et tombèrent par la main de David et par la main de ses serviteurs.


Une nouvelle fois, David honore la mémoire de Saül et de ses descendants. Il veille personnellement à leur sépulture. — Puis Dieu nous trace encore une page glorieuse. Quatre ennemis redoutables, fils du géant, ont surgi. Ils ont été abattus, l’un après l’autre, par les compagnons de David. Celui-ci a donné l’exemple à ses hommes, en triomphant le premier du vrai Goliath, le plus grand et le plus dangereux de tous les adversaires. Il leur a montré ce que peut la confiance en Dieu. Le grand combat de la croix n’est plus à recommencer. Satan est vaincu. Mais si nous sommes disciples de Christ, des combats seront aussi placés devant nous. En contraste avec David ici, notre Seigneur est toujours avec nous, et n’est jamais fatigué. Il nous donnera la victoire, puisque c’est pour Son nom et pour Sa gloire que nous luttons — souvent par la simple et persévérante prière de la foi. Et ces ennemis, d’apparence souvent si effrayante et monstrueuse, s’enfuiront comme une ombre devant le nom tout-puissant de Jésus, avec lequel nous nous présentons. Connaissons-nous, par expérience, l’invincible pouvoir de ce nom de Jésus ?