Année 2, 7 juin

1 Rois 11, 14-25

Et l’Éternel suscita un adversaire à Salomon, Hadad, l’Édomite : il était de la semence royale en Édom. Et il était arrivé, pendant que David était en Édom [et] que Joab, chef de l’armée, était monté pour enterrer les morts, car il avait frappé tout mâle en Édom (or Joab resta là six mois avec tout Israël, jusqu’à ce qu’il eût retranché tous les mâles en Édom), qu’Hadad s’enfuit, lui et quelques Édomites d’entre les serviteurs de son père avec lui, pour aller en Égypte ; et Hadad était un jeune garçon. Et ils se levèrent de Madian et vinrent à Paran ; et ils prirent des hommes avec eux de Paran, et vinrent en Égypte vers le Pharaon, roi d’Égypte, qui lui donna une maison, et lui assigna des provisions, et lui donna des terres. Et Hadad trouva grande faveur aux yeux du Pharaon, et [le Pharaon] lui donna pour femme la sœur de sa femme, la sœur de la reine Thakhpenès. Et la sœur de Thakhpenès lui enfanta Guenubath, son fils, et Thakhpenès le sevra dans la maison du Pharaon ; et Guenubath était dans la maison du Pharaon, parmi les fils du Pharaon. Et Hadad apprit en Égypte que David s’était endormi avec ses pères, et que Joab, chef de l’armée, était mort ; et Hadad dit au Pharaon : Laisse-moi aller, et j’irai dans mon pays. Et le Pharaon lui dit : Que te manque-t-il auprès de moi, que voici, tu désires de t’en aller dans ton pays ? Et il dit : Rien, mais quoi qu’il en soit, laisse-moi aller.

Dieu lui suscita encore un adversaire, Rezon, fils d’Éliada, qui s’enfuit de chez Hadadézer, roi de Tsoba, son seigneur ; et il rassembla des hommes auprès de lui, et devint chef de bande, lorsque David tua ceux [de Tsoba]. Et ils s’en allèrent à Damas, et y demeurèrent, et ils régnèrent à Damas. Et il fut l’adversaire d’Israël tous les jours de Salomon, outre le mal que [fit] Hadad ; et il détesta Israël, et régna sur la Syrie.


Quand il s’agit de l’homme et de sa responsabilité, nous constatons encore et toujours la faillite la plus totale. L’histoire de Salomon démontre cela peut-être mieux que tout autre. Il a été le plus sage, le plus riche et le plus puissant de ceux qui ont vécu sous le soleil. Il a construit pour Dieu un temple grandiose, œuvre sans égale. Mais plus quelqu’un a été haut placé, plus sa chute est retentissante. Et un homme pieux qui se permet un écart donne à cet écart tout le poids de sa piété (J.N.D.). Pensons à l’exemple que ce roi défaillant a donné à tout Israël, et tirons-en la leçon qui nous concerne. Quand notre marche n’est pas conforme à notre position, nous sommes pour les autres des occasions de chute. — Dieu suscite des adversaires à Salomon, au temps de sa vieillesse. D’abord à l’extérieur du royaume : Hadad et Rezon. Ensuite à l’intérieur même : Jéroboam. Mais nous ne voyons pas le roi se tourner vers l’Éternel pour Lui dire : « Écoute et pardonne ». N’était-ce pourtant pas le chemin que, dans sa prière, il avait tracé à ceux qui auraient affaire à des ennemis, comme conséquence de leurs péchés ?