Année 2, 8 septembre

1 Chroniques 17, 16-27

Et le roi David entra et s’assit devant l’Éternel, et dit : Qui suis-je, Éternel Dieu ! et quelle est ma maison, que tu m’aies amené jusqu’ici ? Et cela a été peu de chose à tes yeux, ô Dieu ! et tu as parlé de la maison de ton serviteur pour un long avenir, et tu m’as regardé selon le rang d’un homme haut élevé, ô Éternel Dieu ! Que pourrait te [dire] encore David pour la gloire de ton serviteur ? Et toi, tu connais ton serviteur. Ô Éternel ! tu as fait toute cette grande chose à cause de ton serviteur, et selon ton cœur, pour faire connaître toutes ces grandes choses. Ô Éternel ! il n’y en a point comme toi, et il n’y a point de Dieu si ce n’est toi, selon tout ce que nous avons entendu de nos oreilles. Et qui est comme ton peuple Israël, seule nation sur la terre que Dieu soit allé racheter, afin qu’elle lui soit un peuple,… pour te faire un nom, par de grands et terribles [actes], en chassant les nations de devant ton peuple, que tu as racheté d’Égypte ? Et tu t’es fait de ton peuple Israël un peuple, à toujours ; et toi, Éternel, tu es devenu leur Dieu. Et maintenant, ô Éternel, que la parole que tu as prononcée touchant ton serviteur et touchant sa maison soit ferme à toujours, et fais comme tu as dit ; et que cela soit ferme, et que ton nom soit magnifié à toujours, de sorte qu’on dise : L’Éternel des armées, le Dieu d’Israël, est Dieu à Israël. Et que la maison de David, ton serviteur, soit affermie devant toi ! Car toi, ô mon Dieu, tu as révélé à ton serviteur que tu lui bâtiras une maison ; c’est pourquoi ton serviteur a trouvé [dans son cœur] de te présenter [cette] prière. Et maintenant, ô Éternel, toi, tu es Dieu, et tu as dit ce bien à ton serviteur. Et maintenant, qu’il te plaise de bénir la maison de ton serviteur, afin qu’elle soit à toujours devant toi ; car toi, ô Éternel, tu l’as bénie, et elle sera bénie pour toujours.


David sent qu’il n’a rien mérité. Confondu, il rappelle la bonté de Dieu à son égard, Lui rend hommage, Le remercie. — Dire merci ! Lorsque quelqu’un y manque envers nous, nous appelons cela de l’impolitesse ou de l’ingratitude. Ne croyons pas que Dieu y soit insensible, quand Ses enfants oublient de le faire. Et pourtant, si nous y réfléchissons, combien n’y a-t-il pas de Ses bienfaits à côté desquels nous passons chaque jour, sans penser à L’en remercier, ou même sans les avoir seulement remarqués. Combien de Ses grâces que nous trouvons toutes naturelles, du moins tant que nous les possédons : la sollicitude des nôtres, la santé, la nourriture… ? À l’occasion des repas, les familles chrétiennes ont l’habitude (ou le devoir) de rendre grâces. Mais il faut que notre cœur s’associe vraiment aux paroles prononcées par le chef de famille. Plus encore que pour Ses soins matériels, bénissons Dieu pour nos privilèges chrétiens : la Parole, le rassemblement des croyants, l’éducation selon le Seigneur (Éph. 5, 20). Et par-dessus tout, ne nous lassons pas de Lui rendre grâces pour Son grand salut, pour le grand Sauveur qu’Il nous a donné. Répétons avec l’apôtre : « Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! » (2 Cor. 9, 15).