Année 2, 26 septembre

2 Chroniques 4, 1-22

Et il fit un autel d’airain long de vingt coudées, et large de vingt coudées, et haut de dix coudées. Et il fit la mer de fonte, de dix coudées d’un bord à l’autre bord, ronde tout autour, et haute de cinq coudées ; et un cordon de trente coudées l’entourait tout autour. Et au-dessous d’elle, l’environnant tout autour, il y avait une ressemblance de bœufs, dix par coudée, entourant la mer tout autour, deux rangs de bœufs, fondus d’une seule fonte avec elle. Elle était posée sur douze bœufs, trois tournés vers le nord, et trois tournés vers l’occident, et trois tournés vers le midi, et trois tournés vers le levant ; et la mer était sur eux, par-dessus ; et toute leur partie postérieure était en dedans. Et son épaisseur était d’une paume, et son bord était comme le travail du bord d’une coupe, en fleurs de lis : en capacité, elle contenait trois mille baths. Et il fit dix cuves, et en plaça cinq à droite, et cinq à gauche, pour y laver : on y lavait ce qu’on préparait pour l’holocauste ; et la mer était pour les sacrificateurs, pour s’y laver.

Et il fit dix chandeliers d’or, selon l’ordonnance à leur égard : et il les plaça dans le temple, cinq à droite, et cinq à gauche. Et il fit dix tables, et les plaça dans le temple, cinq à droite, et cinq à gauche. Et il fit cent bassins d’or.

Et il fit le parvis des sacrificateurs, et la grande cour, et les portes de la cour, et il recouvrit d’airain leurs battants. Et il mit la mer au côté droit, à l’orient, vers le midi. Et Huram fit les vases [à cendre], et les pelles, et les bassins.

Et Huram acheva de faire l’ouvrage qu’il fit pour le roi Salomon dans la maison de Dieu : deux colonnes, et les globes, et les deux chapiteaux [qui étaient] sur le sommet des colonnes ; et les deux réseaux pour couvrir les deux globes des chapiteaux qui étaient sur le sommet des colonnes ; et les quatre cents grenades pour les deux réseaux, deux rangs de grenades à un réseau, pour couvrir les deux globes des chapiteaux qui étaient sur le sommet des colonnes. Et il fit les bases, et fit les cuves sur les bases ; la mer unique, et les douze bœufs sous elle : et les vases [à cendre], et les pelles, et les fourchettes, et tous leurs ustensiles, Huram-Abiv les fit d’airain poli, pour le roi Salomon, pour la maison de l’Éternel. Le roi les fit fondre dans la plaine du Jourdain, dans l’épaisseur du sol, entre Succoth et Tserédatha. Et Salomon fit tous ces objets en grand nombre, car on ne rechercha pas le poids de l’airain.

Et Salomon fit tous les objets qui étaient dans la maison de Dieu : l’autel d’or ; et les tables sur lesquelles [on mettait] le pain de proposition ; et les chandeliers, et leurs lampes d’or pur, pour brûler devant l’oracle, selon l’ordonnance ; et les fleurs, et les lampes, et les pincettes, d’or, (c’était de l’or parfait) ; et les couteaux, et les bassins, et les coupes, et les brasiers, d’or pur ; et l’entrée de la maison, ses portes intérieures pour le lieu très saint, et les portes de la maison, pour le temple, étaient [aussi] d’or.


Toute recouverte d’or, la maison parle de justice parfaite et pure. Aussi l’adorateur ne pourrait s’en approcher sans être passé d’abord à l’autel d’airain des sacrifices. Cet autel est carré, et ses dimensions : vingt coudées de large et vingt coudées de long, sont identiques à celles de « l’oracle ». Autrement dit, les gloires de ce lieu très saint correspondent à la grandeur et à la perfection du sacrifice représenté par l’autel. — Il est question ensuite de « la mer », dont les douze bœufs rappellent le travail patient et persévérant de Christ, selon Éphésiens 5, 26, ainsi que la fermeté à déployer dans toutes les directions pour résister aux influences extérieures et préserver la pureté. Après quoi seulement sont énumérés : les cuves, les chandeliers, les tables, l’autel d’or, et les divers accessoires des sacrificateurs, comme pour nous rappeler que nous ne pouvons jouir des vérités représentées par ces objets, qu’après nous être purifiés moralement à la « mer d’airain » (Ps. 26, 6 ; 2 Cor. 7, 1). — À l’exception de la coupe et du pain de la cène, l’adorateur du Nouveau Testament n’a plus devant lui ni objets visibles, ni « sacrements », ni cérémonies. C’est en toute simplicité qu’il est invité à participer au repas du Seigneur. Son culte est rendu en esprit et en vérité (Jean 4, 24).