Année 2, 14 décembre

Néhémie 10, 28-39

Et le reste du peuple, les sacrificateurs, les lévites, les portiers, les chantres, les Nethiniens, et tous ceux qui s’étaient séparés des peuples des pays [pour s’attacher] à la loi de Dieu, leurs femmes, leurs fils et leurs filles, tous ceux qui avaient de la connaissance [et] de l’intelligence, se joignirent à leurs frères, les principaux d’entre eux, et s’engagèrent par exécration et par serment de marcher selon la loi de Dieu qui avait été donnée par Moïse, serviteur de Dieu, et d’observer et de pratiquer tous les commandements de l’Éternel, notre Seigneur, et ses ordonnances et ses statuts, et [promettant] que nous ne donnerions pas nos filles aux peuples du pays, et que nous ne prendrions pas leurs filles pour nos fils ; et que, si les peuples du pays apportaient des marchandises ou toutes sortes de grains, le jour du sabbat, pour les vendre, nous n’en prendrions pas le [jour du] sabbat, ni en un jour saint ; et que nous laisserions [la terre en friche] la septième année, et remettrions toute espèce de dettes.

Et nous nous établîmes des commandements, nous imposant le tiers d’un sicle par an pour le service de la maison de notre Dieu, pour les pains à placer en rangées, et pour l’offrande de gâteau continuelle, et pour les holocaustes, l’[holocauste] continuel, [celui] des sabbats, [et celui] des nouvelles lunes, pour les jours solennels et pour les choses saintes, et pour les sacrifices pour le péché, afin de faire propitiation pour Israël, et pour toute l’œuvre de la maison de notre Dieu. Et nous jetâmes le sort, sacrificateurs, lévites, et peuple, au sujet de l’offrande du bois à amener à la maison de notre Dieu, selon nos maisons de pères, à des époques fixes, chaque année, pour le brûler sur l’autel de l’Éternel, notre Dieu, comme il est écrit dans la loi. Et [nous nous engageâmes] à apporter les prémices de notre terre, et les prémices de tous les fruits de tous les arbres, chaque année, à la maison de l’Éternel, et les premiers-nés de nos fils et de nos bêtes, comme il est écrit dans la loi ; et à apporter les premiers-nés de notre gros et de notre menu bétail, à la maison de notre Dieu, aux sacrificateurs qui font le service dans la maison de notre Dieu : et nous apporterons les prémices de notre pâte et nos offrandes élevées, et le fruit de tout arbre, le moût et l’huile, aux sacrificateurs, dans les chambres de la maison de notre Dieu, et les dîmes de notre terre aux lévites ; et eux, les lévites, prélèveront la dîme dans toutes les villes de notre labour ; et le sacrificateur, fils d’Aaron, sera avec les lévites, quand les lévites prélèveront la dîme, et les lévites apporteront la dîme de la dîme à la maison de notre Dieu, dans les chambres de la maison du trésor ; car les fils d’Israël et les fils de Lévi apporteront l’offrande élevée du blé, du moût, et de l’huile, dans les chambres où sont les ustensiles du sanctuaire, et les sacrificateurs qui font le service, et les portiers et les chantres. Et nous n’abandonnerons pas la maison de notre Dieu.


Les hommes, dont les noms sont donnés au début du chapitre, sont ceux qui ont apposé leur sceau sous l’alliance de l’Éternel. Nous savons que Dieu a également Son sceau : le Saint Esprit. Celui-ci est, sur un racheté, la marque de propriété par laquelle Dieu le reconnaît, et déclare pour ainsi dire : Voilà quelqu’un qui m’appartient (Éph. 1, 13 et 4, 30). « Il est à moi » (comp. Exo. 13, 2 et És. 43, 2). Peut-Il reconnaître, de cette manière, chaque lecteur de ces lignes ? — Mais, tandis que leurs propres sceaux ne pouvaient conférer aux compagnons de Néhémie la force d’accomplir ce à quoi ils s’engageaient, le Saint Esprit est, au contraire, en même temps que le sceau, la puissance par laquelle le chrétien agit selon la volonté divine (Éph. 3, 16). — Tout le peuple s’est associé, d’un même cœur, à ses conducteurs. La connaissance de la loi, nouvellement acquise, ne reste pas théorique, pour eux. Elle les conduit successivement à la purification, au respect du sabbat et de l’année de relâche. Puis au service de la maison, et à l’observation des instructions concernant les prémices et les dîmes. « Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites », disait le Seigneur Jésus (Jean 13, 17).