Année 3, 16 mars

Psaume 29

Psaume de David.

Rendez à l’Éternel, fils des forts, rendez à l’Éternel la gloire et la force !

Rendez à l’Éternel la gloire de son nom ; adorez l’Éternel en sainte magnificence !

* La voix de l’Éternel est sur les eaux ; le *Dieu de gloire fait tonner, — l’Éternel sur les grandes eaux.

La voix de l’Éternel est puissante, la voix de l’Éternel est magnifique.

La voix de l’Éternel brise les cèdres : l’Éternel brise les cèdres du Liban,

Et il les fait bondir comme un veau, le Liban et le Sirion comme un jeune buffle.

La voix de l’Éternel fait jaillir des sillons de feu.

La voix de l’Éternel fait trembler le désert ; l’Éternel fait trembler le désert de Kadès.

La voix de l’Éternel fait faonner les biches, et dépouille les forêts ; et dans son temple tout dit : Gloire !

* L’Éternel s’assied sur les flots, l’Éternel s’assied comme roi à toujours.

L’Éternel donnera force à son peuple, l’Éternel bénira son peuple par la paix.


Sous son aspect prophétique, ce psaume annonce le moment où les puissants de la terre auront à se soumettre à l’Éternel. La gloire et la force, que l’homme s’attribue si volontiers, appartiennent à Dieu seul. Et elles Lui seront effectivement rendues, lorsqu’Il jugera bon d’élever la voix pour revendiquer Ses droits (la voix de l’Éternel est mentionnée sept fois, dans ce psaume). La domination des nations (ces « fils des forts ») sur Israël prendra fin, car c’est à Son peuple que le Seigneur donnera la force, quand Il s’assiéra pour roi à toujours (v. 10, 11). — N’est-elle pas puissante et magnifique, cette voix du Créateur, que tous les hommes ont l’occasion d’entendre ? Dieu leur parle à travers les phénomènes naturels : vent, tonnerre, avalanches ou tremblements de terre… qui frappent les âmes d’un sentiment de grandeur et d’effroi… généralement bien passager ! Mais avant tout, c’est par Jésus Christ, la Parole faite chair, que Dieu s’est adressé au monde (Jean 1, 14 et 18, 37). Ce fut la voix de la puissance divine « sur les grandes eaux » (v. 3), quand d’un mot Il arrêtait la tempête (Marc 4, 39). Mais aussi la voix « douce et subtile » [1 Rois 19, 12] de l’amour, la voix du bon Berger. Elle se fait entendre, aujourd’hui encore, dans Sa Parole. Sachons l’écouter !