Année 3, 4 avril

Proverbes 3, 1-20

Mon fils, n’oublie pas mon enseignement, et que ton cœur garde mes commandements ; car ils t’ajouteront un prolongement de jours, et des années de vie, et la paix.

Que la bonté et la vérité ne t’abandonnent pas ; lie-les à ton cou, écris-les sur la tablette de ton cœur, et tu trouveras la faveur et la bonne sagesse aux yeux de Dieu et des hommes.

Confie-toi de tout ton cœur à l’Éternel, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ; dans toutes tes voies connais-le, et il dirigera tes sentiers.

Ne sois pas sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel et éloigne-toi du mal : ce sera la santé pour ton nombril, et un arrosement pour tes os.

Honore l’Éternel de tes biens et des prémices de tout ton revenu ; et tes greniers se rempliront d’abondance, et tes cuves regorgeront de moût.

Mon fils, ne méprise pas l’instruction de l’Éternel, et n’aie pas en aversion sa réprimande ; car celui que l’Éternel aime, il le discipline, comme un père le fils auquel il prend plaisir.

Bienheureux l’homme qui trouve la sagesse, et l’homme qui obtient l’intelligence ! car son acquisition est meilleure que l’acquisition de l’argent, et son revenu [est meilleur] que l’or fin. Elle est plus précieuse que les rubis, et aucune des choses auxquelles tu prends plaisir ne l’égale : longueur de jours est dans sa droite, dans sa gauche richesse et honneur ; ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers sont paix. Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent ; et qui la tient ferme est rendu bienheureux.

L’Éternel a fondé la terre par la sagesse, il a établi les cieux par l’intelligence. Par sa connaissance les abîmes se fendirent, et les nuées distillent la rosée.


Elles sont pour toi, jeune ami croyant, ces paroles pleines d’amour de ton Père céleste : « Mon fils, n’oublie pas… ». Cette expression, « mon fils », est répétée quatorze fois, dans les chapitres 1 à 7. L’apôtre, citant aux Hébreux les versets 11, 12, sera obligé de leur dire : « Vous avez oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme à des fils ». Pesons donc bien les avertissements de ces chapitres, en nous rappelant qui nous les adresse (Héb. 12, 5, 25). — La bonté et la vérité sont inséparables. Elles correspondent à la nature de ce Dieu d’amour et de lumière dont nous sommes les enfants. Serrons-les dans notre cœur (v. 3). — Ainsi que nous l’a montré le chapitre 2, il y a une intelligence à rechercher par la prière ; celle par laquelle le Saint Esprit nous fait entrer dans les pensées de Dieu. Bienheureux celui qui l’obtient (v. 13). Par contre, il en est une autre dont il faut que je me méfie : ma propre intelligence (v. 5). Je ne puis en même temps m’appuyer sur elle, et me confier en Dieu de tout mon cœur, suivre à la fois mes raisonnements… et les directions d’en haut. « Ne soyez pas sages à vos propres yeux », recommande Romains 12, 16, reprenant notre verset 7.