Année 3, 16 avril

Proverbes 11, 1-17

La fausse balance est en abomination à l’Éternel, mais le poids juste lui est agréable.

[Quand] vient l’orgueil, la honte vient aussi ; mais la sagesse est avec les hommes modestes.

L’intégrité des hommes droits les guide, mais la perversité des perfides les détruit.

Les richesses ne profitent de rien au jour de la colère, mais la justice délivre de la mort.

La justice de l’homme intègre rend droite sa voie, mais le méchant tombe par sa méchanceté.

La justice des hommes droits les délivre, mais les perfides sont pris dans leur avidité.

Quand l’homme méchant meurt, son espérance périt, et l’attente des iniques périt.

Le juste est délivré de la détresse, et le méchant [y] entre à sa place.

Par sa bouche l’impie perd son prochain ; mais les justes sont délivrés par la connaissance.

La ville se réjouit du bien-être des justes ; et quand les méchants périssent il y a des cris de joie.

La ville s’élève par la bénédiction des hommes droits, mais elle est renversée par la bouche des méchants.

Qui méprise son prochain est dépourvu de sens, mais l’homme intelligent se tait.

Celui qui va rapportant révèle le secret, mais celui qui est d’un esprit fidèle couvre la chose.

Quand il n’y a pas de direction le peuple tombe, mais il y a salut dans le grand nombre des conseillers.

On se trouve mal de cautionner un étranger, mais celui qui hait ceux qui frappent [dans la main] est en sûreté.

Une femme gracieuse obtient l’honneur, et les hommes forts obtiennent la richesse.

L’homme bon fait du bien à son âme, mais le cruel trouble sa chair.


Nous avons remarqué comment, dans presque chaque verset de ces chapitres, la part et le caractère du juste et du méchant sont mis en contraste. Eh bien ! il en est ainsi dans la vie journalière de l’enfant de Dieu : Placé à côté des incrédules de ce monde, sa fidélité fait ressortir leur iniquité, et inversement. Les versets 9-14 présentent plus particulièrement le côté de la vie en société. Le juste n’est pas appelé à vivre seul. Sa présence, au milieu du monde qui l’observe, est un témoignage rendu à celui-ci. L’épître à Tite nous avertit d’avoir à vivre justement… dans le présent siècle, afin d’orner comme les illustrations d’un livre « l’enseignement qui est de notre Dieu sauveur » (Tite 2, 10-12). — « La sagesse est avec les hommes modestes » (v. 2). Le croyant qui se tient devant Dieu n’a jamais une haute opinion de lui-même. Le meilleur remède à l’orgueil est de penser à la grandeur du Seigneur Jésus. Cet orgueil, qui s’accompagne de mépris pour le prochain, est le contraire de l’intelligence (v. 12). Car cette dernière me fera toujours trouver des raisons pour estimer l’autre supérieur à moi-même (Phil. 2, 3).