Année 3, 18 avril

Proverbes 12, 1-16

Qui aime l’instruction aime la connaissance, et qui hait la répréhension est stupide.

L’homme de bien obtient la faveur de par l’Éternel, mais l’homme qui fait des machinations, il le condamne.

L’homme n’est point affermi par la méchanceté, mais la racine des justes n’est pas ébranlée.

Une femme vertueuse est la couronne de son mari, mais celle qui fait honte est comme de la pourriture dans ses os.

Les pensées des justes sont jugement, les desseins des méchants sont fraude.

Les paroles des méchants sont des embûches pour [verser] le sang, mais la bouche des hommes droits les délivrera.

Renversez les méchants, et ils ne sont plus ; mais la maison des justes demeure.

Un homme est loué d’après sa prudence, mais le cœur perverti est en butte au mépris.

Mieux vaut celui qui est d’humble condition, et qui a un serviteur, que celui qui fait l’important et qui manque de pain.

Le juste regarde à la vie de sa bête, mais les entrailles des méchants sont cruelles.

Celui qui laboure sa terre sera rassasié de pain, mais celui qui court après les fainéants est dépourvu de sens.

Le méchant désire la proie des mauvaises gens, mais la racine des justes est productive.

Il y a un mauvais piège dans la transgression des lèvres, mais le juste sort de la détresse.

Du fruit de sa bouche un homme est rassasié de biens, et on rendra à l’homme l’œuvre de ses mains.

La voie du fou est droite à ses yeux, mais celui qui écoute le conseil est sage.

L’irritation du fou se connaît le jour même, mais l’homme avisé couvre sa honte.


Le juste est à présent considéré dans sa vie familiale : sa femme (v. 4), sa maison (v. 7), son serviteur (v. 9), sa bête (v. 10), son travail (v. 11…). Où est-ce que la fidélité du croyant doit se montrer, si ce n’est d’abord dans ses relations domestiques et dans son travail de tous les jours ? — Il ne faut pas confondre ces enseignements de la sagesse avec ce que, dans le monde, on appelle la morale. Celle-ci est l’ensemble des règles de bonne conduite que les hommes se donnent à eux-mêmes ; elles aussi s’expriment souvent sous forme de maximes. Certaines d’entre elles ont été empruntées au christianisme ; d’autres sont inspirées par le bon sens, ou par l’expérience de la vie en société. Mais la morale humaine ne fait pas intervenir Dieu. Tandis que nous avons ici des principes divins, communiqués par Dieu. Jacques 3, 15 distingue la sagesse d’en haut d’avec la sagesse de ce siècle, terrestre, animale, diabolique, celle qui par exemple faisait parler Pierre en Matthieu 16, 22, obligeant le Seigneur à l’appeler « Satan ». — Le verset 15 nous montre que l’homme est incapable de juger, par lui-même, si sa voie est droite ou ne l’est pas. Le monde est rempli de ces fous qui règlent leurs pas selon la morale humaine, plutôt que d’écouter le conseil de Dieu.