Année 3, 28 juillet

Matthieu 13, 44-58

Encore, le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ, qu’un homme, après l’avoir trouvé, a caché ; et de la joie qu’il en a, il s’en va, et vend tout ce qu’il a, et achète ce champ-là.

Encore, le royaume des cieux est semblable à un marchand qui cherche de belles perles ; et ayant trouvé une perle de très grand prix, il s’en alla, et vendit tout ce qu’il avait, et l’acheta.

Encore, le royaume des cieux est semblable à une seine jetée dans la mer et rassemblant [des poissons] de toute sorte ; et quand elle fut pleine, ils la tirèrent sur le rivage, et s’asseyant, ils mirent ensemble les bons dans des vaisseaux, et jetèrent dehors les mauvais. Il en sera de même à la consommation du siècle : les anges sortiront, et sépareront les méchants du milieu des justes, et les jetteront dans la fournaise de feu : là seront les pleurs et les grincements de dents.

Jésus leur dit : Avez-vous compris toutes ces choses ? Ils lui disent : Oui, [Seigneur]. Et il leur dit : C’est pour cela que tout scribe qui a été fait disciple du royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui produit de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles.

Et il arriva que, quand Jésus eut achevé ces paraboles, il se retira de là. Et étant venu dans son pays, il les enseignait dans leur synagogue, en sorte qu’ils étaient étonnés et disaient : D’où viennent à celui-ci cette sagesse et ces miracles ? Celui-ci n’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères, Jacques, et Joses, et Simon, et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes auprès de nous ? D’où donc viennent à celui-ci toutes ces choses ? Et ils étaient scandalisés en lui. Et Jésus leur dit : Un prophète n’est pas sans honneur, si ce n’est dans son pays et dans sa maison. Et il ne fit pas là beaucoup de miracles, à cause de leur incrédulité.


Les courtes paraboles du trésor et de la perle soulignent deux vérités merveilleuses : le très grand prix attaché par Christ à Son Assemblée et payé pour l’acquérir : Il a vendu tout ce qu’Il avait ; Il a donné jusqu’à Sa vie. En second lieu, la joie qu’Il trouve en elle. Au verset 47, le filet de l’évangile est jeté dans la mer des peuples. Le Seigneur avait annoncé à Ses disciples qu’Il ferait d’eux des pêcheurs d’hommes. Voici donc les serviteurs à l’œuvre. Mais les poissons ne sont pas tous bons,… ni tous les chrétiens de nom, des croyants véritables ! C’est la Parole qui permet de les distinguer : le bon poisson se reconnaît à ses écailles et ses nageoires (Lév. 11, 9-11), et le vrai chrétien à son armure morale, à sa capacité de résister à la pénétration et à l’entraînement du courant de ce monde. — À côté du trésor que le Seigneur a trouvé dans les siens (v. 44), le verset 52 nous montre celui que le disciple possède dans Sa Parole. Est-elle, pour chacun de nous, le trésor d’où nous savons tirer « des choses nouvelles et des choses vieilles » ? — Hélas ! ce chapitre s’achève, comme le précédent, sur l’incrédulité des foules ; elles ne voient en Jésus que « le fils du charpentier ». De sorte que Sa grâce ne peut s’exercer envers elles.