Année 3, 11 novembre

Jérémie 52, 17-34

Et les Chaldéens brisèrent les colonnes d’airain qui étaient devant la maison de l’Éternel, et les bases, et la mer d’airain qui était dans la maison de l’Éternel, et en emportèrent tout l’airain à Babylone. Ils prirent aussi les vases [à cendre], et les pelles, et les couteaux, et les bassins, et les coupes, et tous les ustensiles d’airain avec lesquels on faisait le service. Et le chef des gardes prit les écuelles, et les brasiers, et les bassins, et les vases [à cendre], et les chandeliers, et les coupes et les vases, ce qui était d’or, en or, et ce qui était d’argent, en argent. Les deux colonnes, la mer unique, et les douze bœufs d’airain qui tenaient lieu de socles, que le roi Salomon avait faits pour la maison de l’Éternel : pour l’airain de tous ces objets il n’y avait point de poids.

Et quant aux colonnes, la hauteur d’une colonne était de dix-huit coudées, et un filet de douze coudées en faisait le tour, et son épaisseur était de quatre doigts ; elle était creuse ; et il y avait dessus un chapiteau d’airain, et la hauteur d’un chapiteau était de cinq coudées ; et il y avait un réseau et des grenades tout autour du chapiteau, le tout d’airain : et de même pour la seconde colonne, [elle avait] aussi des grenades ; et il y avait quatre-vingt-seize grenades sur les [quatre] côtés ; toutes les grenades sur le réseau à l’entour étaient au nombre de cent.

Et le chef des gardes prit Seraïa, le premier sacrificateur, et Sophonie, le second sacrificateur, et les trois gardiens du seuil ; et il prit de la ville un eunuque qui était inspecteur des hommes de guerre, et sept hommes de ceux qui voyaient la face du roi, lesquels furent trouvés dans la ville, et le scribe du chef de l’armée, qui enrôlait le peuple du pays, et soixante hommes du peuple du pays, qui furent trouvés dans la ville. Et Nebuzaradan, chef des gardes, les prit et les mena vers le roi de Babylone à Ribla. Et le roi de Babylone les frappa et les fit mourir à Ribla, dans le pays de Hamath. Et Juda fut transporté de dessus sa terre.

C’est ici le peuple que Nebucadretsar transporta : la septième année, trois mille vingt-trois Juifs ; la dix-huitième année de Nebucadretsar, [il transporta] de Jérusalem huit cent trente-deux âmes ; [et] la vingt-troisième année de Nebucadretsar, Nebuzaradan, chef des gardes, transporta d’entre les Juifs sept cent quarante cinq âmes ; toutes les âmes furent quatre mille six cents.

Et il arriva, en la trente-septième année de la transportation de Jehoïakin, roi de Juda, au douzième mois, le vingt-cinquième [jour] du mois, qu’Évil-Merodac, roi de Babylone, l’année où il commença de régner, éleva la tête de Jehoïakin, roi de Juda, et le fit sortir de prison. Et il lui parla avec bonté, et mit son trône au-dessus du trône des rois qui étaient avec lui à Babylone. Et il lui changea ses vêtements de prison, et [Jehoïakin] mangea le pain devant lui constamment, tous les jours de sa vie : et quant à son entretien régulier, un entretien continuel lui fut donné de la part du roi de Babylone, jour par jour, jusqu’au jour de sa mort, tous les jours de sa vie.


En assistant au pillage de la maison de l’Éternel, en regardant les Chaldéens briser et emporter ses belles et puissantes colonnes, nous sommes saisis de tristesse, en pensant à ce qu’est devenu le témoignage d’Israël au milieu des nations. Mais que sont, en comparaison, les sentiments de l’Éternel devant la destruction de la maison sur laquelle Il avait mis Son nom, et la ruine de Jérusalem (lire 1 Rois 9, 6-9) ! Quelle valeur prennent, par contraste, les promesses du Seigneur au vainqueur de Philadelphie ! « Celui qui vaincra, je le ferai une colonne dans le temple de mon Dieu… et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom… de la nouvelle Jérusalem… et mon nouveau nom » (Apoc. 3, 12). Chers amis, en terminant la lecture de ce livre de Jérémie, demandons au Seigneur qu’Il nous donne de faire partie de ces vainqueurs, c’est-à-dire de garder Sa Parole et de ne pas renier Son nom, jusqu’au moment de Son retour. — Dieu ne permet pas que le livre s’achève sur un triste tableau. La grâce dont Jehoïakin est l’objet, de la part du successeur de Nebucadnetsar (v. 31-34), est un témoignage des soins dont l’Éternel ne cessera d’user, envers un faible résidu de Son peuple.