Année 3, 27 novembre

Marc 3, 20-35

Et ils viennent à la maison ; et la foule s’assemble de nouveau, en sorte qu’ils ne pouvaient pas même manger leur pain. Et ses proches, ayant entendu cela, sortirent pour se saisir de lui ; car ils disaient : Il est hors de sens. Et les scribes qui étaient descendus de Jérusalem, dirent : Il a Béelzébul ; et : Par le chef des démons, il chasse les démons. Et les ayant appelés, il leur dit par des paraboles : Comment Satan peut-il chasser Satan ? Et si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume-là ne peut pas subsister. Et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison-là ne peut pas subsister. Et si Satan s’élève contre lui-même et est divisé, il ne peut pas subsister, mais il vient à sa fin. Nul ne peut entrer dans la maison de l’homme fort, et piller ses biens, si premièrement il n’a lié l’homme fort ; et alors il pillera sa maison. En vérité, je vous dis que tous les péchés seront pardonnés aux fils des hommes, et les paroles injurieuses, quelles qu’elles soient, par lesquelles ils blasphèment ; mais quiconque proférera des paroles injurieuses contre l’Esprit Saint n’aura jamais de pardon ; mais il est passible du jugement éternel. C’était parce qu’ils disaient : Il a un esprit immonde.

Ses frères et sa mère donc viennent ; et se tenant dehors, ils l’envoyèrent appeler ; et la foule était assise autour de lui. Et on lui dit : Voici, ta mère et tes frères, là dehors, te cherchent. Et il leur répondit, disant : Qui est ma mère, ou [qui sont] mes frères ? Et regardant tout à l’entour ceux qui étaient assis autour de lui, il dit : Voici ma mère et mes frères ; car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère.


Toujours prêt à se laisser approcher, le Seigneur permet à la foule d’envahir la maison dans laquelle Il est entré, de sorte qu’Il recommence aussitôt à les enseigner, sans même avoir le temps de manger. Nous qui sommes souvent si peu disposés à ouvrir notre porte à des étrangers, à nous laisser déranger, et à changer quoi que ce soit de nos habitudes, prenons exemple sur cet infatigable dévouement et sur ce complet renoncement. Pensons aussi que tel visiteur indésirable nous est peut-être envoyé pour que nous lui parlions du salut de son âme. — Certaines personnes sont troublées par le verset 29. Elles craignent d’avoir prononcé une fois, sans y prendre garde, une parole coupable, qui ne pourrait jamais être pardonnée. C’est méconnaître la grâce de Dieu. — Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1, 7). Le blasphème contre le Saint Esprit était le terrible péché d’Israël incrédule. Ce peuple attribuait à Satan la puissance de l’Esprit Saint, dont Jésus était revêtu. C’était d’une extrême gravité, et de plus, contraire à tout bon sens (v. 26). — Dans le dernier paragraphe, le Seigneur distingue nettement ceux qu’Il considère comme membres de Sa famille. Faire la volonté de Dieu, c’était (et c’est encore) écouter le Seigneur Jésus.