Année 3, 28 novembre

Marc 4, 1-12

Et il se mit encore à enseigner près de la mer. Et une grande foule se rassembla auprès de lui ; de sorte que, montant dans une nacelle, il s’assit sur la mer ; et toute la foule était à terre sur le bord de la mer. Et il leur enseignait beaucoup de choses par des paraboles ; et il leur disait dans son enseignement : Écoutez : Voici, un semeur sortit pour semer. Et il arriva qu’en semant, quelques [grains] tombèrent le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et les dévorèrent. Et d’autres tombèrent sur les endroits rocailleux où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; et aussitôt ils levèrent, parce qu’ils n’avaient pas une terre profonde ; et quand le soleil se leva, ils furent brûlés, et, parce qu’ils n’avaient pas de racine, ils furent séchés. Et d’autres tombèrent dans les épines ; et les épines montèrent et les étouffèrent, et ils ne donnèrent pas de fruit. Et d’autres tombèrent dans la bonne terre, et donnèrent du fruit, montant et croissant, et rapportèrent, l’un trente, et l’un soixante, et l’un cent. Et il dit : Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende. Et quand il fut en particulier, ceux qui étaient autour de lui, avec les douze, l’interrogèrent touchant la parabole. Et il leur dit : À vous [il] est donné [de connaître] le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux qui sont dehors, toutes choses se traitent par des paraboles, afin qu’en voyant ils voient et n’aperçoivent pas, et qu’en entendant ils entendent et ne comprennent pas : de peur qu’ils ne se convertissent et que leurs péchés ne leur soient pardonnés.


Jésus se tient près de la mer et enseigne les foules, en se servant du langage imagé des paraboles. La première est celle du semeur. Il s’y présente Lui-même comme Celui qui apporte et répand, dans le monde, la bonne semence de l’évangile. Bien que connaissant les cœurs et la manière dont ils recevront — ou ne recevront pas — la vérité, Il donne à chacun l’occasion d’être en contact avec la Parole de vie. L’avez-vous reçue ? — Le verset 12 ne doit pas nous déconcerter. Comme si le Seigneur pouvait craindre de voir les hommes se convertir, et qu’Il soit obligé, malgré Lui, de pardonner leurs péchés ! Comprenons que c’est du peuple juif dans son ensemble qu’il s’agit ici. Il a accusé Jésus d’avoir un démon, rejetant ainsi le témoignage du Saint Esprit. Un tel péché ne peut lui être pardonné, et Israël sera endurci en tant que peuple (chap. 3, 29 ; Rom. 11, 7, 8, 25). Mais tous ceux qui désirent interroger Jésus « en particulier » trouvent place « autour de lui », aujourd’hui comme alors, pour entendre la révélation des mystères du royaume de Dieu (v. 11, 34 ; comp. Prov. 28, 5, fin). Usons de ce grand privilège, et en particulier, ne nous privons pas des réunions où nous entourons le Seigneur, pour écouter Sa Parole.