Année 3, 29 novembre

Marc 4, 13-25

Et il leur dit : Ne connaissez-vous pas cette parabole ? et comment connaîtrez-vous toutes les paraboles ? Le semeur sème la parole. Et ce sont ici ceux qui sont le long du chemin, là où la parole est semée ; et quand ils ont entendu, Satan vient aussitôt et ravit la parole semée en eux. Et pareillement, ceux qui sont semés sur les endroits rocailleux, ce sont ceux qui, quand ils ont entendu la parole, la reçoivent aussitôt avec joie ; et ils n’ont pas de racine en eux-mêmes, mais ne sont que pour un temps ; puis, quand la tribulation ou la persécution survient à cause de la parole, ils sont aussitôt scandalisés. Et d’autres sont ceux qui sont semés dans les épines : ce sont ceux qui ont entendu la parole ; et les soucis du siècle, et la tromperie des richesses, et les convoitises à l’égard des autres choses, entrant, étouffent la parole, et elle est sans fruit. Et ceux qui sont semés sur la bonne terre, ce sont ceux qui entendent la parole, et la reçoivent, et portent du fruit : l’un trente, et l’un soixante, et l’un cent. Et il leur dit : La lampe vient-elle pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le pied de lampe ? Car il n’y a rien de secret qui ne soit manifesté, et rien de caché n’arrive, si ce n’est afin de venir en évidence. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende. Et il leur dit : Prenez garde à ce que vous entendez : de la mesure dont vous mesurerez il vous sera mesuré ; et à vous [qui entendez], il sera ajouté ; car à quiconque a, il sera donné ; et à celui qui n’a pas, cela même qu’il a sera ôté.


Le Seigneur explique à Ses disciples la parabole du semeur. Elle est le point de départ de tout Son enseignement (v. 13). En effet, pour comprendre celui-ci, il est nécessaire que l’évangile ait d’abord pris racine dans le cœur. — Même si nous sommes de vrais croyants, craignons de ressembler parfois aux trois premiers terrains, car ce n’est pas seulement la bonne nouvelle du salut, que Satan cherche à ravir aussitôt semée. Combien de paroles Dieu ne nous a-t-Il pas adressées, auxquelles notre cœur n’a pas été sensible, parce que nos contacts avec le monde l’avaient endurci comme le chemin (voir chap. 6, 52) ? Ou bien, ne nous est-il pas souvent arrivé d’agir sous l’effet de nos sentiments, jusqu’à ce qu’une épreuve manifeste notre manque de dépendance et de foi (comp. v. 17) ? — À l’opposé de l’insouciance, les soucis sont également nuisibles (Luc 21, 34) ! Avec « la tromperie des richesses et les convoitises à l’égard des autres choses », ils peuvent étouffer un temps la vie spirituelle d’un enfant de Dieu, et priver le Seigneur du fruit qu’il aurait dû porter en sa saison (Tite 3, 14, fin). « Prenez garde à ce que vous entendez » — recommande le Seigneur Jésus (v. 24). En Luc 8, 18, nous lisons : « Prenez garde comment vous entendez ». Oui, de quelle manière recevons-nous la divine Parole ?