Année 4, 2 janvier

Psaume 43

Juge-moi, ô Dieu ! et prends en main ma cause contre une nation sans piété ; délivre-moi de l’homme trompeur et inique.

Car toi, ô Dieu ! tu es ma force ; pourquoi m’as-tu rejeté ? Pourquoi marché-je en deuil à cause de l’oppression de l’ennemi ?

Envoie ta lumière et ta vérité : elles me conduiront, elles m’amèneront à ta montagne sainte et à tes demeures.

Et je viendrai à l’autel de Dieu, au *Dieu de l’allégresse de ma joie ; et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu !

* Pourquoi es-tu abattue, mon âme ? et pourquoi es-tu agitée au-dedans de moi ? Attends-toi à Dieu ; car je le célébrerai encore : il est le salut de ma face et mon Dieu.


Ce psaume se lie au précédent, comme le souligne la répétition finale des versets 5 et 11 du psaume 42. Mon âme a souvent besoin d’être ainsi exhortée à ne pas être abattue, à s’attendre à Dieu, et à Le célébrer encore et toujours. Il n’a pas seulement été mon salut ; Il est aussi « mon Dieu », Celui dont je dépends sans cesse, la source de « ma force » (v. 2). — Sa lumière et Sa vérité me conduiront à une adoration intelligente, si je le Lui demande, comme le fait ici le psalmiste (v. 3, 4). — L’expression soulignée hier : « le Dieu de ma vie », se complète au verset 4 d’une autre bien remarquable : le « Dieu de l’allégresse de ma joie ». Chers amis croyants, Dieu suffit-Il à nous rendre heureux ? Est-Il l’objet de notre joie, comme Il l’était pour Jésus (Luc 10, 21) ? Connaissant un tel Dieu, notre âme serait-elle encore abattue ou agitée ? « Que votre cœur ne soit pas troublé — disait le Seigneur à Ses disciples — vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi » (Jean 14, 1). Et ailleurs : « Ayez foi en Dieu » (Marc 11, 22). La foi, voilà le grand remède à tout ce que ce monde peut nous infliger de tristesse ou d’agitation.