Année 4, 6 janvier

Psaume 46

Au chef de musique. Des fils de Coré. Sur Alamoth. Chant.

Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses, toujours facile à trouver.

C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait transportée de sa place, et que les montagnes seraient remuées [et jetées] au cœur des mers ;

Quand ses eaux mugiraient, qu’elles écumeraient, [et] que les montagnes seraient ébranlées à cause de son emportement. Sélah.

* Il y a un fleuve dont les ruisseaux réjouissent la ville de Dieu, le saint lieu des demeures du Très-haut.

Dieu est au milieu d’elle ; elle ne sera pas ébranlée. Dieu la secourra au lever du matin.

Les nations s’agitent tumultueusement, les royaumes sont ébranlés ; il a fait entendre sa voix : la terre s’est fondue.

L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob nous est une haute retraite. Sélah.

* Venez, voyez les actes de l’Éternel, quelles dévastations il a faites sur la terre !

Il a fait cesser les guerres jusqu’au bout de la terre ; il brise les arcs et met en pièces les lances, il brûle les chariots par le feu.

* Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu : je serai exalté parmi les nations, je serai exalté sur la terre.

* L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob nous est une haute retraite. Sélah.


Combien de croyants dans la détresse ont fait la précieuse expérience du verset 1 ! À l’heure de l’épreuve, et tout spécialement au moment de la tentation, le jeune chrétien ne doit pas oublier qu’il a à sa disposition ce refuge, cette force, ce secours toujours facile à trouver. De telles ressources ne sont pas en lui-même, mais en Dieu, autrement dit dans Sa communion ! — Coré avait été englouti vivant par un bouleversement terrestre opéré par Dieu, comme ceux que suggère le verset 2. Mais ses fils furent sauvés, et il en sera de même des croyants du résidu juif. Ils seront en sécurité, car leur abri n’est autre que l’Éternel Lui-même (Ps. 91, 9, 10). Quel contraste avec les hommes de la terre, au cours de la même période apocalyptique (comp. Luc 21, 26 et Apoc. 6, 14-17) ! Face à ces eaux écumantes et mugissantes du jugement (v. 3), Dieu rappelle qu’il y a un fleuve de la grâce se répandant en généreux ruisseaux, c’est-à-dire en de multiples manifestations, qui « réjouissent la ville de Dieu » et ceux qui y trouvent refuge. — La fin du psaume nous montre les fidèles assistant paisiblement, depuis leur « haute retraite », à l’accomplissement des derniers jugements de Dieu.