Année 4, 12 janvier

Psaume 52

Au chef de musique ; pour instruire. De David ; lorsque Doëg, l’Édomite, rapporta à Saül et lui dit : David est venu dans la maison d’Akhimélec.

Pourquoi te glorifies-tu du mal, homme fort ? La bonté de *Dieu subsiste de jour en jour.

Ta langue trame des malheurs, pratiquant la fausseté, comme un rasoir affilé.

Tu as aimé le mal plus que le bien, le mensonge plus que la parole de justice. Sélah.

Tu as aimé toutes les paroles de destruction, langue trompeuse !

* Aussi *Dieu te détruira pour toujours ; il te saisira et t’arrachera de ta tente, et il te déracinera de la terre des vivants. Sélah.

Et les justes verront, et craindront, et ils se riront de lui :

Voilà l’homme qui n’a pas pris Dieu pour sa force, mais qui s’est confié en la multitude de ses richesses, et qui se fortifiait dans son avidité !

Mais moi, je suis dans la maison de Dieu comme un olivier vert. Je me confierai en la bonté de Dieu, pour toujours et à perpétuité.

Je te célébrerai à jamais, parce que tu l’as fait ; et je m’attendrai à ton nom, car il est bon devant tes saints.


Jusqu’à la fin du deuxième livre (Ps. 72), nous allons trouver des psaumes de David, dont plusieurs ont été composés, comme le 51, dans des circonstances particulières. 1 Samuel 22, 9… nous raconte comment Doëg, l’Édomite, rapporta à Saül le passage de David chez Akhimélec, le sacrificateur, et le massacre qui s’ensuivit. Ce Doëg est une figure de l’Antichrist, personnage prophétique qui incarnera le mal et y mettra sa gloire (v. 1). Quel contraste entre le verset 7 du psaume 45, adressé au Seigneur Jésus, et ces versets 1, 3, qui interpellent cet « homme fort » ! Pour la consolation des fidèles, la prophétie du verset 5 s’accomplira en Apocalypse 19, 20. — En face de cette puissance de mal, le psalmiste se réfugie en Dieu (v. 8), et Le célèbre même (v. 9). Ainsi, l’Esprit de Dieu sait se servir des pires épreuves, pour produire des accents de louange dans le cœur des rachetés. Quant à l’incrédule, il n’a jamais de paix, et ses appuis précaires ne méritent aucunement la confiance qu’il met en eux (v. 7). Ses richesses sont pourries… son or et son argent sont rouillés, comme le déclare l’apôtre Jacques (chap. 5, 2, 3).