Année 4, 13 février

Psaume 78, 1-16

Pour instruire. D’Asaph.

Prête l’oreille à ma loi, mon peuple ! inclinez vos oreilles aux paroles de ma bouche.

J’ouvrirai ma bouche en paraboles, j’annoncerai les énigmes [des jours] d’autrefois,

Que nous avons entendues et connues, et que nos pères nous ont racontées.

Nous ne les cèlerons pas à leurs fils ; nous raconterons à la génération à venir les louanges de l’Éternel, et sa force, et ses merveilles qu’il a faites.

* Il a établi un témoignage en Jacob, et il a mis en Israël une loi qu’il a commandée à nos pères, pour qu’ils les fissent connaître à leurs fils,

Afin que la génération à venir, les fils qui naîtraient, les connussent, [et] qu’ils se levassent et les annonçassent à leurs fils,

Et qu’ils missent leur confiance en Dieu, et qu’ils n’oubliassent pas les œuvres de *Dieu, et qu’ils observassent ses commandements,

Et qu’ils ne fussent pas, comme leurs pères, une génération indocile et rebelle, une génération qui n’a point affermi son cœur, et dont l’esprit n’a pas été fidèle à *Dieu.

* Les fils d’Éphraïm, armés [et] tirant de l’arc, ont tourné le dos le jour du combat.

Ils n’ont pas gardé l’alliance de Dieu, et ont refusé de marcher selon sa loi ;

Et ils ont oublié ses actes et ses œuvres merveilleuses, qu’il leur avait fait voir.

* Il fit des merveilles devant leurs pères dans le pays d’Égypte, dans la campagne de Tsoan.

Il fendit la mer, et les fit passer : il fit se dresser les eaux comme un monceau ;

Et il les conduisit, le jour par une nuée, et toute la nuit par une lumière de feu.

Il fendit les rochers dans le désert, et les abreuva comme aux abîmes, abondamment ;

Et il fit sortir des ruisseaux du rocher, et fit couler les eaux comme des fleuves.


Le long psaume 78 rappelle ces merveilles (v. 4, 12), accomplies en faveur des siens par « le Dieu qui fait des merveilles » (Ps. 77, 14). Le peuple est invité à prêter l’oreille à ce récit, qui lui est donné pour l’instruire (voir titre) ! Et quant à nous, chrétiens, nous savons que cette histoire d’Israël a également été écrite « pour nous servir d’avertissement » (1 Cor. 10, 11) ; elle est une sorte de vaste parabole (rapportant toutefois des faits réellement arrivés), selon le verset 2, que Matthieu 13, 35 place dans la bouche du Seigneur Jésus. Enfin, les versets 4, 6 nous montrent que ce rappel des merveilles du passé, énumérées dans les versets 12-16, s’adresse tout particulièrement à la nouvelle génération, avec un triple but, défini par le verset 7 : amener ces « fils » à mettre leur confiance en Dieu, à ne pas oublier Ses œuvres, enfin à observer Ses commandements. N’est-ce pas également ce qu’Il attend de nous ? Demandons au Seigneur qu’Il nous garde d’être, comme Israël dans le désert, « une génération indocile et rebelle,… et dont l’esprit n’a pas été fidèle à Dieu » (v. 8 ; Éz. 20, 18). Et sachons nous laisser enseigner par les expériences du passé : ces choses « que nous avons entendues et connues et que nos pères nous ont racontées » (v. 3).