Année 4, 14 février

Psaume 78, 17-39

* Et ils péchèrent de nouveau contre lui, irritant le Très-haut dans le désert ;

Et ils tentèrent *Dieu dans leurs cœurs, en demandant de la viande selon leur désir ;

Et ils parlèrent contre Dieu ; ils dirent : *Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert ?

Voici, il a frappé le rocher, et les eaux ont coulé, et des rivières ont débordé : pourrait-il aussi donner du pain, ou préparer de la chair à son peuple ?

* C’est pourquoi l’Éternel les entendit, et se mit en grande colère ; et le feu s’alluma contre Jacob, et la colère aussi monta contre Israël,

Car ils ne crurent pas Dieu, et ne se fièrent pas en son salut,

Bien qu’il eût commandé aux nuées d’en haut, et qu’il eût ouvert les portes des cieux,

Et qu’il eût fait pleuvoir sur eux la manne pour manger, et qu’il leur eût donné le blé des cieux :

L’homme mangea le pain des puissants ; il leur envoya des vivres à satiété.

* Il fit lever dans les cieux le vent d’orient, et il amena par sa puissance le vent du midi ;

Et il fit pleuvoir sur eux de la chair comme de la poussière, et, comme le sable des mers, des oiseaux ailés ;

Et il les fit tomber au milieu de leur camp, autour de leurs demeures.

Et ils en mangèrent, et en furent abondamment rassasiés. Il leur envoya ce qu’ils convoitaient.

Ils ne s’étaient pas encore détournés de leur convoitise, leur viande était encore dans leur bouche,

Que la colère de Dieu monta contre eux ; et il tua de leurs hommes forts, et abattit les hommes d’élite d’Israël.

* Avec tout cela ils péchèrent encore, et ne crurent point par ses œuvres merveilleuses ;

Et il consuma leurs jours par la vanité, et leurs années par la frayeur.

S’il les tuait, alors ils le recherchaient, et ils se retournaient, et cherchaient *Dieu dès le matin ;

Et ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, et *Dieu, le Très-haut, leur rédempteur ;

Mais ils le flattaient de leur bouche et ils lui mentaient de leur langue ;

Et leur cœur n’était pas ferme envers lui, et ils ne furent pas fidèles dans son alliance.

Mais lui, étant miséricordieux, pardonna l’iniquité et ne [les] détruisit pas ; mais il détourna souvent sa colère, et n’éveilla pas toute sa fureur.

Et il se souvint qu’ils étaient chair, un souffle qui passe et ne revient pas.


Comment le peuple a-t-il répondu aux œuvres merveilleuses de Dieu (v. 11) ? Par les « œuvres de la chair », dont Galates 5, 19… nous donne la triste énumération. Ce chapitre 5 des Galates nous rappelle que les chrétiens ont été affranchis de la servitude, de même qu’Israël fut délivré de l’esclavage de l’Égypte. Mais la liberté dans laquelle nous sommes maintenant placés ne doit pas être une occasion pour la chair d’agir à sa guise. Aussi l’apôtre ajoute : « Marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas les convoitises de la chair » (Gal. 5, 1, 13, 16, 25). Les versets 17 et suivants de ce psaume nous montrent comment ces convoitises se sont éveillées, dans le cœur du peuple. La manne (image du Seigneur et de Sa Parole) a cessé de lui suffire (v. 23, 24 ; voir Nomb. 11, 4…). Et en même temps, l’incrédulité est apparue (v. 22). Bien qu’ayant été témoin de la puissance de Dieu, Israël ne craint pas de Le tenter, en disant : « Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert ? » (v. 19 ; comp. 2 Rois 7, 2). À nous aussi, chers amis, le Seigneur a largement « ouvert les portes des cieux » pour nous bénir (v. 23). Répondons-Lui par toujours plus de confiance et de reconnaissance.