Année 4, 19 mars

Ézéchiel 18, 19-32

Et vous direz : Pourquoi le fils ne portera-t-il pas l’iniquité de son père ? Mais le fils a pratiqué le jugement et la justice, il a gardé tous mes statuts et les a pratiqués : certainement il vivra. L’âme qui a péché, celle-là mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité du père, et le père ne portera pas l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui.

Et le méchant, s’il se détourne de tous ses péchés qu’il a commis, et qu’il garde tous mes statuts, et qu’il pratique le jugement et la justice, certainement il vivra ; il ne mourra pas. De toutes ses transgressions qu’il aura commises, aucune ne viendra en mémoire contre lui ; dans sa justice qu’il a pratiquée, il vivra.

Est-ce que je prends plaisir à la mort du méchant ? dit le Seigneur, l’Éternel ; n’est-ce pas [plutôt] à ce qu’il se détourne de ses voies, et qu’il vive ? Et si le juste se détourne de sa justice et commet l’iniquité, faisant selon toutes les abominations que le méchant commet, vivra-t-il ? De tous ses actes justes qu’il aura faits, aucun ne viendra en mémoire ; dans son iniquité qu’il aura commise et dans son péché qu’il a fait, en eux il mourra. Et vous dites : La voie du Seigneur n’est pas réglée. Écoutez donc, maison d’Israël : Ma voie n’est-elle pas réglée ? Ne sont-ce pas vos voies qui ne sont pas réglées ? Quand le juste se détournera de sa justice, et qu’il pratiquera l’iniquité, il mourra pour cela ; dans son iniquité qu’il aura commise, il mourra. Et quand le méchant se détournera de sa méchanceté qu’il aura commise, et qu’il pratiquera le jugement et la justice, celui-là fera vivre son âme. Puisqu’il prend garde, et se détourne de toutes ses transgressions qu’il a commises, certainement il vivra, il ne mourra point. Et la maison d’Israël dit : La voie du Seigneur n’est pas réglée. Maison d’Israël ! mes voies ne sont-elles pas réglées ? Ne sont-ce pas vos voies qui ne sont pas réglées ?

C’est pourquoi je vous jugerai, chacun selon ses voies, maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel. Revenez, et détournez-vous de toutes vos transgressions, et l’iniquité ne vous sera pas une pierre d’achoppement. Jetez loin de vous toutes vos transgressions dans lesquelles vous vous êtes rebellés, et faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau ; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? Car je ne prends point plaisir à la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Éternel. Revenez donc, et vivez.


Tout ce chapitre souligne le principe de la responsabilité individuelle de chaque âme (autrement dit de chaque personne) devant Dieu. Et nous répétons encore une fois : vous n’êtes pas sauvés par la piété de vos parents ou de vos grands-parents, ni parce que vous fréquentez une réunion d’enfants de Dieu. « L’âme qui a péché, celle-là mourra » (v. 20). « Car les gages du péché, c’est la mort (bien qu’il ne soit question, en Ézéchiel, que de la mort du corps) ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Rom. 6, 23). — Dieu a été accusé d’injustice par ce peuple aveugle et coupable (comme par tant d’incrédules aujourd’hui), ayant été jusqu’à dire : « La voie du Seigneur n’est pas réglée » (v. 25, 29 ; chap. 33, 17, 20). « Est-ce que je prends plaisir à la mort du méchant ? », est obligé de demander l’Éternel. Quelle question ! Dans Son amour immense, « notre Dieu sauveur… veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Tim. 2, 4 ; 2 Pier. 3, 9). Aussi les derniers mots de ce chapitre sont-ils encore un appel de Sa grâce adressés à Son peuple… et peut-être à vous : « Revenez donc et vivez » !