Année 4, 14 avril

Ézéchiel 42, 1-20

Et il me fit sortir dans le parvis extérieur par le chemin qui va vers le nord ; et il m’amena aux cellules qui étaient vis-à-vis de la place séparée, et qui étaient vis-à-vis du bâtiment, vers le nord, en face de la longueur, qui était de cent coudées : l’entrée était au nord ; et la largeur était de cinquante coudées, vis-à-vis des vingt [coudées] qu’avait le parvis intérieur, et vis-à-vis du pavement qui était au parvis extérieur ; il y avait galerie contre galerie, au troisième [étage] ; et devant les cellules, un passage de dix coudées de largeur ; vers l’intérieur, un chemin de cent coudées ; et leurs entrées étaient au nord. Et les cellules supérieures étaient raccourcies (parce que les galeries en ôtaient [une portion]) en comparaison des inférieures et de celles du milieu du bâtiment. Car elles étaient à trois étages, et n’avaient pas de colonnes comme les colonnes des parvis ; c’est pourquoi [le troisième étage] était en retraite, en comparaison des [cellules] inférieures et de celles du milieu, depuis le sol. Et le mur qui était en dehors, le long des cellules, du côté du parvis extérieur, en face des cellules, avait une longueur de cinquante coudées. Car la longueur des cellules qui [aboutissaient] au parvis extérieur était de cinquante coudées ; mais voici, en face du temple, elle était de cent coudées ; et, au-dessous de ces cellules, l’entrée était du côté de l’orient, lorsqu’on y arrivait du parvis extérieur.

Dans la largeur du mur du parvis, du côté du midi, vis-à-vis de la place séparée et vis-à-vis du bâtiment, il y avait des cellules, et un passage devant elles, selon la forme des cellules qui étaient du côté du nord, selon leur longueur, selon leur largeur, et [selon] toutes leurs issues, et selon leurs ordonnances, et selon leurs portes d’entrée. Et selon les entrées des cellules qui étaient du côté du midi, il y avait une entrée à la tête du chemin, [du] chemin [qui était] en face du mur correspondant, chemin venant de l’orient, quand on venait vers les [cellules].

Et il me dit : Les cellules du nord [et] les cellules du midi, qui sont en face de la place séparée, ce sont des cellules saintes où les sacrificateurs qui s’approchent de l’Éternel mangeront les choses très saintes ; ils déposeront là les choses très saintes : l’offrande de gâteau, et le sacrifice pour le péché, et le sacrifice pour le délit, car le lieu est saint. Quand les sacrificateurs seront entrés, ils ne sortiront pas du lieu saint dans le parvis extérieur ; mais ils déposeront là leurs vêtements dans lesquels ils font le service, car ils sont saints ; et ils revêtiront d’autres vêtements, et s’approcheront de ce qui est pour le peuple.

Et quand il eut achevé de mesurer la maison intérieure, il me fit sortir par le chemin de la porte qui regardait vers l’orient ; et il mesura [l’enceinte] tout autour. Il mesura le côté oriental avec la canne à mesurer : cinq cents cannes, avec la canne à mesurer, tout autour. Il mesura le côté septentrional : cinq cents cannes, avec la canne à mesurer, [tout] autour. Il mesura le côté méridional : cinq cents cannes, avec la canne à mesurer. Il se tourna vers le côté occidental, [et] mesura cinq cents cannes avec la canne à mesurer. Il la mesura des quatre côtés. Elle avait un mur tout à l’entour : la longueur, cinq cents, et la largeur, cinq cents, pour séparer ce qui était saint et ce qui était profane.


En plus des chambres qui, comme dans le premier temple, entourent la maison sur trois étages (chap. 41, 6… comp. 1 Rois 6, 5), les sacrificateurs disposent d’un grand nombre de cellules donnant sur le parvis. C’est là qu’ils doivent manger les choses très saintes, les entreposer, et aussi changer de vêtements pour exercer leurs fonctions. — Nous pensons de nouveau, par contraste, à la position céleste des rachetés du Seigneur Jésus, qui tous ont part à « un édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est pas faite de mains, éternelle dans les cieux » (2 Cor. 5, 1). — Le Seigneur pouvait révéler aux disciples que, dans la maison de Son Père, il y avait plusieurs demeures (c’est-à-dire place pour tous ; Jean 14, 2). En les quittant, Il allait leur préparer des places dans ce céleste sanctuaire où, bientôt, tous les croyants seront reçus. — Remarquons que les cellules sont saintes (v. 13), que les sacrificateurs sont saints (v. 14), que les sacrifices sont très saints. L’Éternel se souvient de la souillure introduite autrefois dans Son temple par des rois impies (chap. 43, 8). Dorénavant, un vaste mur de cinq cents cannes de côté circonscrira le sanctuaire et ses dépendances, pour séparer ce qui est saint de ce qui est profane (v. 20 fin).