Année 4, 29 avril

Luc 2, 21-38

Et quand huit jours furent accomplis pour le circoncire, son nom fut appelé Jésus, nom duquel il avait été appelé par l’ange avant qu’il fût conçu dans le ventre.

Et quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au *Seigneur (selon qu’il est écrit dans la loi du *Seigneur, que tout mâle qui ouvre la matrice sera appelé saint au *Seigneur), et pour offrir un sacrifice, selon ce qui est prescrit dans la loi du *Seigneur, une paire de tourterelles ou deux jeunes colombes.

Et voici, il y avait à Jérusalem un homme dont le nom était Siméon ; et cet homme était juste et pieux, et il attendait la consolation d’Israël ; et l’Esprit Saint était sur lui. Et il avait été averti divinement par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort, que premièrement il n’eût vu le Christ du *Seigneur. Et il vint par l’Esprit dans le temple ; et comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour faire à son égard selon l’usage de la loi, il le prit entre ses bras et bénit Dieu et dit : Maintenant, Seigneur, tu laisses aller ton esclave en paix selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, lequel tu as préparé devant la face de tous les peuples : une lumière pour la révélation des nations, et la gloire de ton peuple Israël. Et son père et sa mère s’étonnaient des choses qui étaient dites de lui. Et Siméon les bénit et dit à Marie sa mère : Voici, celui-ci est mis pour la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et pour un signe que l’on contredira (et même une épée transpercera ta propre âme), en sorte que les pensées de plusieurs cœurs soient révélées.

Et il y avait Anne, une prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser (elle était fort avancée en âge, ayant vécu avec un mari sept ans depuis sa virginité, et veuve d’environ quatre-vingt-quatre ans), qui ne quittait pas le temple, servant [Dieu] en jeûnes et en prières, nuit et jour ; celle-ci, survenant en ce même moment, louait le *Seigneur, et parlait de lui à tous ceux qui, à Jérusalem, attendaient la délivrance.


On fait, à l’égard du petit enfant, tout ce que prescrivait la loi du Seigneur (ce nom de Seigneur est répété quatre fois, dans les versets 22-24, comme pour affirmer les droits divins sur cet enfant, et l’accomplissement de la volonté de Dieu dès Son berceau). Le sacrifice offert dans le temple fait ressortir la pauvreté de Joseph et Marie (lire Lév. 12, 8). Et, cette fois encore, ce n’est pas aux principaux du peuple que le Libérateur d’Israël est présenté, mais à d’humbles et pieux vieillards : Siméon et Anne. À quel titre cette faveur leur est-elle accordée ? Parce qu’ils L’attendaient ! — L’Esprit conduit Siméon dans le temple, et lui désigne Celui qui est « la consolation d’Israël » (v. 25), le salut de Dieu, la lumière des nations et la gloire du peuple. Il voit de ses yeux, il tient dans ses bras ce petit enfant, qui est tout cela pour sa foi. Il rend grâces à Dieu, puis annonce que Jésus sera la pierre de touche pour manifester l’état des cœurs (És. 8, 14). C’est ce qu’Il est, encore aujourd’hui. — À son tour, Anne, femme de prière et fidèle témoin, survient et se joint à la louange. Ne quittant pas le temple, elle réalise le verset 4 du psaume 84. Enfin, dans l’abondance de son cœur, elle parle de Lui, et à cet égard, quel exemple elle est pour nous !