Année 4, 20 juin

Luc 21, 25-38

Et il y aura des signes dans le soleil et la lune et les étoiles, et sur la terre une angoisse des nations en perplexité devant le grand bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de peur et à cause de l’attente des choses qui viennent sur la terre habitée, car les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors on verra le fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Et quand ces choses commenceront à arriver, regardez en haut, et levez vos têtes, parce que votre rédemption approche.

Et il leur dit une parabole : Voyez le figuier et tous les arbres : quand ils ont déjà commencé à pousser, vous connaissez par vous-mêmes, en les voyant, que l’été est déjà proche. De même aussi vous, quand vous verrez arriver ces choses, sachez que le royaume de Dieu est proche. En vérité, je vous dis que cette génération ne passera point que tout ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Et prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la gourmandise et l’ivrognerie, et par les soucis de la vie, et que ce jour-là ne vous surprenne inopinément ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc, priant en tout temps, afin que vous soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver, et de vous tenir devant le fils de l’homme.

Et il passait les jours dans le temple à enseigner ; et les nuits il sortait et demeurait dans la montagne qui est appelée des Oliviers. Et tout le peuple, dès le point du jour, venait à lui dans le temple, pour l’entendre.


À partir du verset 25, les signes annoncés concernent des événements encore à venir. Ce seront des temps terribles. Les choses les plus stables seront bouleversées, et les âmes des hommes le seront aussi. Déjà la peur plane sur le monde. Les hommes pensent échapper en se creusant des abris (Apoc. 6, 15…). Mais, pour les fidèles de ce temps-là, la délivrance (appelée leur rédemption, au v. 28) viendra d’en haut. Ce sera le retour du Seigneur en gloire ; et pour nous, croyants d’aujourd’hui, ce que nous attendons c’est Sa venue sur la nuée. Promesse certaine ! Oui, car le ciel et la terre passeront, mais Ses paroles ne passeront point (v. 33). — On ne considère pas généralement la gourmandise comme un péché bien grave. Pourtant, elle est associée à l’ivrognerie, parce qu’elle contribue à appesantir le cœur. Elle cultive l’égoïsme ; on en oublie les besoins qui nous entourent (comp. chap. 16, 19…). La joie d’attendre le Seigneur disparaît d’un cœur appesanti (fin du v. 34) ; les soucis de la vie l’envahissent. Pour cette raison, les épîtres associent souvent les exhortations à être sobre et à veiller (1 Thess. 5, 6, 7 ; 1 Pier. 1, 13 ; 4, 7 ; 5, 8) ; et ici, le Seigneur nous recommande : « Prenez garde à vous-mêmes… veillez donc, priant en tout temps » (v. 34, 36).