Année 4, 28 juin

Luc 23, 50-56 ; 24, 1-12

Et voici, un homme nommé Joseph, qui était conseiller, homme de bien et juste (celui-ci ne s’était pas joint à leur conseil et à leur action), qui était d’Arimathée, ville des Juifs, et qui attendait, lui aussi, le royaume de Dieu… ; celui-ci, étant venu à Pilate, lui demanda le corps de Jésus. Et l’ayant descendu, il l’enveloppa d’un linceul, et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait jamais été déposé. Et c’était le jour de la Préparation et le crépuscule du sabbat. Et des femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée, ayant suivi, regardèrent le sépulcre et comment son corps y avait été déposé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums ; et, le sabbat, elles se tinrent en repos, selon le commandement.

Or le premier jour de la semaine, de très grand matin, elles vinrent au sépulcre, apportant les aromates qu’elles avaient préparés. Et elles trouvèrent la pierre roulée de devant le sépulcre. Et étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du seigneur Jésus. Et il arriva, comme elles étaient en grande perplexité à ce sujet, que voici, deux hommes se trouvèrent avec elles, en vêtements éclatants de lumière. Et comme elles étaient épouvantées et baissaient le visage contre terre, ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous comment il vous parla quand il était encore en Galilée, disant : Il faut que le fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. Et elles se souvinrent de ses paroles. Et, laissant le sépulcre, elles s’en retournèrent et rapportèrent toutes ces choses aux onze et à tous les autres. Or ce furent Marie de Magdala, et Jeanne, et Marie, la [mère] de Jacques, et les autres femmes avec elles, qui dirent ces choses aux apôtres. Et leurs paroles semblèrent à leurs yeux comme des contes, et ils ne les crurent pas. Mais Pierre, s’étant levé, courut au sépulcre ; et, se baissant, il voit les linges là tout seuls ; et il s’en alla chez lui, s’étonnant de ce qui était arrivé.


L’intervention de Joseph d’Arimathée, nous montre que la grâce avait atteint, dans cet homme, à la fois un de ces riches, dont il est si souvent question dans Luc (voir chap. 18, 24 ; Matt. 27, 57), et un des principaux du peuple. Ce disciple a été spécialement préparé en vue du service qu’il remplit maintenant : celui d’ensevelir le corps du Seigneur (selon És. 53, 9). L’Esprit nous présente ensuite ces femmes dévouées, dont il est répété qu’elles avaient accompagné Jésus depuis la Galilée (v. 49, 55). Elles se sont tenues au Calvaire. Puis, avec plus d’affection que d’intelligence, elles ont préparé des parfums pour oindre Son corps. Enfin, nous les voyons se rendre au sépulcre, au matin du premier jour de la semaine, et y faire une merveilleuse rencontre. Deux anges sont là pour leur annoncer que leurs préparatifs sont hors de saison : Celui qu’elles cherchent n’est plus dans le tombeau ; Il est ressuscité. — L’expérience chrétienne de nombreux enfants de Dieu ne va pas plus loin que la croix. La question étonnée de la fin du verset 5 pourrait leur être adressée. Chers amis, réjouissons-nous ! Jésus n’est pas seulement un Sauveur mort sur la croix pour nos péchés. Il est vivant pour l’éternité (Apoc. 1, 18). Et nous vivons avec Lui (Jean 14, 19).