Année 4, 30 juin

Luc 24, 36-53

Et comme ils disaient ces choses, il se trouva lui-même là au milieu d’eux, et leur dit : Paix vous soit ! Et eux, tout effrayés et remplis de crainte, croyaient voir un esprit. Et il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi monte-t-il des pensées dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds ; — que c’est moi-même : touchez-moi, et voyez ; car un esprit n’a pas de la chair et des os, comme vous voyez que j’ai. Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Et comme, de joie, ils ne croyaient pas encore et s’étonnaient, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Et ils lui donnèrent un morceau de poisson cuit et [quelque peu] d’un rayon de miel ; et l’ayant pris, il en mangea devant eux. Et il leur dit : Ce sont ici les paroles que je vous disais quand j’étais encore avec vous, qu’il fallait que toutes les choses qui sont écrites de moi dans la loi de Moïse, et dans les prophètes, et dans les psaumes, fussent accomplies. Alors il leur ouvrit l’intelligence pour entendre les écritures. Et il leur dit : Il est ainsi écrit ; et ainsi il fallait que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât d’entre les morts le troisième jour, et que la repentance et la rémission des péchés fussent prêchées en son nom à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. Et vous, vous êtes témoins de ces choses ; et voici, moi, j’envoie sur vous la promesse de mon Père. Mais vous, demeurez dans la ville, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de puissance d’en haut.

Et il les mena dehors jusqu’à Béthanie, et, levant ses mains en haut, il les bénit. Et il arriva qu’en les bénissant, il fut séparé d’eux, et fut élevé dans le ciel. Et eux, lui ayant rendu hommage, s’en retournèrent à Jérusalem avec une grande joie. Et ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu.


Le Seigneur aurait pu monter au ciel, au moment de Sa résurrection. Mais Il désirait encore rencontrer Ses chers disciples (Jean 16, 22) ; Il voulait leur donner la preuve que non seulement Il était vivant, mais qu’Il restait un homme pour toujours, le même Jésus qu’ils avaient connu, suivi et servi ici-bas. Chers amis croyants, Celui que nous verrons au ciel n’est pas seulement « un esprit », ni non plus un étranger pour nos cœurs. C’est le Jésus des évangiles, le Fils de l’homme, que Luc nous a présenté, le tendre Sauveur que nous aurons appris sur la terre à connaître et à aimer. — « Il faut », « il fallait », « ne fallait-il pas ? » (v. 7, 26, 44, 46). Tout le conseil de Dieu devait s’accomplir dans les souffrances de Christ, mais aussi dans Ses gloires. — Et c’est Béthanie que Jésus choisit pour y quitter les siens. En figure, Il les établit ainsi, pour le temps de Son absence, sur un nouveau terrain, en « dehors » du système juif (Jean 12, 1…). — La dernière parole du Seigneur est une promesse (v. 49), son dernier geste une bénédiction (v. 50). Il s’en est allé, mais le cœur des siens déborde désormais de joie et de louange. Objets du même amour, célébrons, nous aussi, notre Dieu, notre Père, et réjouissons-nous en un Sauveur parfait.