Année 4, 10 juillet

Jean 4, 39-54

Or plusieurs des Samaritains de cette ville-là crurent en lui, à cause de la parole de la femme qui avait rendu témoignage : Il m’a dit tout ce que j’ai fait. Quand donc les Samaritains furent venus vers lui, ils le priaient de demeurer avec eux ; et il demeura là deux jours. Et beaucoup plus de gens crurent à cause de sa parole ; et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ton dire que nous croyons ; car nous-mêmes nous [l’]avons entendu, et nous connaissons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde.

Or, après les deux jours, il partit de là, et s’en alla en Galilée ; car Jésus lui-même rendait témoignage qu’un prophète n’est pas honoré dans son propre pays. Quand donc il fut venu en Galilée, les Galiléens le reçurent, ayant vu toutes les choses qu’il avait faites à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi allaient à la fête.

Il vint donc encore à Cana de Galilée, où il avait, de l’eau, fait du vin. Et il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, duquel le fils était malade ; celui-ci, ayant ouï dire que Jésus était venu de la Judée en Galilée, s’en alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils ; car il allait mourir. Jésus donc lui dit : Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croirez point. Le seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Et l’homme crut la parole que Jésus lui avait dite, et s’en alla. Et, déjà comme il descendait, ses esclaves vinrent au-devant de lui, et lui rapportèrent que son fils vivait. Alors il s’enquit d’eux à quelle heure il s’était trouvé mieux ; et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté. Le père donc connut que c’était à cette heure-là à laquelle Jésus lui avait dit : Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. Jésus fit encore ce second miracle, quand il fut venu de Judée en Galilée.


Jésus passe deux jours au milieu de ces Samaritains, méprisés comme Il l’était Lui-même (comp. chap. 8, 48). Et ces gens croient en Lui, non plus seulement sur le témoignage de la femme, mais par suite du contact personnel qu’ils ont eu avec « le Sauveur du monde » (v. 42 ; 1 Jean 4, 14). Chers jeunes amis, ne vous contentez pas de l’expérience des autres, pour connaître le Seigneur Jésus. Ayez avec Lui une rencontre personnelle, décisive. — Jésus se rend ensuite en Galilée. Il y rencontre un seigneur de la cour, en peine pour son fils gravement malade, et insistant pour que le Maître vienne et le guérisse. Cet homme est loin d’avoir la grande foi du centurion romain de la même ville de Capernaüm, lequel ne s’estimait pas digne de la visite du Seigneur, et se contentait d’une seule parole pour la guérison de son serviteur (Luc 7, 7). Jésus commence par répondre à ce père angoissé que la foi consiste à croire sur Sa simple parole, et sans avoir besoin de voir quoi que ce soit (v. 48 ; comp. chap. 2, 23). C’est donc pour mettre cet homme à l’épreuve, que le Seigneur ne descend pas avec lui. Et la puissance de la mort est arrêtée par la puissance de la vie venue d’en haut (1 Jean 5, 12).