Année 4, 12 juillet

Jean 5, 15-30

L’homme s’en alla et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et à cause de cela les Juifs persécutaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu’il avait fait ces choses en un jour de sabbat. Mais Jésus leur répondit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et moi je travaille. À cause de cela donc les Juifs cherchaient d’autant plus à le faire mourir, parce que non seulement il violait le sabbat, mais aussi parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu. Jésus donc répondit et leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie faire une chose au Père, car quelque chose que celui-ci fasse, cela, le Fils aussi de même le fait. Car le Père aime le Fils, et lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car comme le Père réveille les morts et les vivifie, de même aussi le Fils vivifie ceux qu’il veut ; car aussi le Père ne juge personne, mais il a donné tout le jugement au Fils ; afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous dis que l’heure vient, et elle est maintenant, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Car comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné autorité de juger aussi, parce qu’il est fils de l’homme. Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement. Je ne puis rien faire, moi, de moi-même ; je juge selon ce que j’entends, et mon jugement est juste ; car je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.


La haine des Juifs est l’occasion, pour Jésus, de révéler encore quelques-unes de Ses gloires : Premièrement, Son travail d’amour pour ôter le péché du monde (v. 17 ; chap. 1, 29). En présence de la ruine de Sa création, le Fils, pas plus que le Père, ne pouvait se reposer. Deuxièmement, l’affection infinie du Père pour ce Fils, avec lequel Il partage tous Ses conseils (v. 20 ; chap. 3, 35). Troisièmement, la puissance de vie qui est en Lui (v. 21, 26), par laquelle Il donne maintenant la vie éternelle à ceux qui croient en Lui (v. 24). Il exercera cette puissance, dans une heure encore à venir, pour la résurrection des morts (v. 28, 29). Quatrièmement, le jugement qui Lui a été donné, en Sa qualité de Fils de l’homme (v. 22, 27). Cinquièmement, enfin, aux versets 19, 30, Son obéissance ! Quelle valeur elle prend, quand elle est réalisée précisément par Celui qui a droit Lui-même à l’obéissance de toute créature (v. 23) ! Si le Seigneur parle de Ses propres gloires, c’est parce qu’elles sont étroitement liées à celles de Son Père. Ne pas honorer le Fils, c’est offenser Celui qui L’a envoyé (v. 23 ; voir 1 Jean 2, 23). — Chers amis, devant toutes les perfections de notre Sauveur, puissions-nous être, nous aussi, dans l’admiration (v. 20 fin) et dans l’adoration.