Année 4, 13 juillet

Jean 5, 31-47

Si moi je rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. C’est un autre qui rend témoignage de moi ; et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai. Vous, vous avez envoyé auprès de Jean, et il a rendu témoignage à la vérité ; mais moi, je ne reçois pas témoignage de l’homme, mais je dis ces choses afin que vous, vous soyez sauvés. Celui-là était la lampe ardente et brillante ; et vous, vous avez voulu vous réjouir pour un temps à sa lumière ; mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a données pour les accomplir, ces œuvres mêmes que je fais rendent témoignage de moi, que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, a rendu témoignage de moi. Jamais vous n’avez entendu sa voix, ni vu sa figure ; et vous n’avez pas sa parole demeurant en vous ; car celui-là que lui a envoyé, vous, vous ne le croyez pas. Sondez les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi : — et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie. Je ne reçois pas de gloire des hommes ; mais je vous connais, [et je sais] que vous n’avez pas l’amour de Dieu en vous. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez de la gloire l’un de l’autre et qui ne cherchez pas la gloire qui [vient] de Dieu seul ? Ne pensez pas que moi, je vous accuserai devant le Père ; il y en a un qui vous accuse, Moïse en qui vous espérez. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car lui a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ?


Jésus répond à l’incrédulité des Juifs, en invoquant quatre témoignages en Sa faveur : celui de Jean (v. 32-35), celui de Ses propres œuvres (v. 36), celui du Père qui, au Jourdain, avait désigné Son Fils bien-aimé (v. 37) ; enfin, celui des Écritures (v. 39). Il est souvent question du Messie, dans les livres de Moïse (v. 46 ; voir par ex. Gen. 49, 10, 25 ; Nomb. 24, 17). Tout en prétendant vénérer ce dernier, les Juifs ne croyaient pas Ses paroles, puisqu’ils rejetaient Celui qu’il annonçait (v. 46 ; Deut. 18, 15). Ils seront prêts, par contre, à recevoir l’Antichrist (v. 43). — « Sondez les Écritures », recommande le Seigneur Jésus. C’est par elles que nous pourrons avancer dans la connaissance de Sa personne infinie. — Recevoir de la gloire des hommes, et chercher leur approbation, est une forme d’incrédulité (v. 44). Car Dieu déclare que nous ne sommes rien (Gal. 6, 3), et qu’il n’y a rien dont nous puissions nous glorifier (2 Cor. 10, 17). Mais, plutôt que de Le croire, que de fois nous préférons nous complaire dans le bien que d’autres peuvent penser de nous ! Jésus ne recherchait aucune gloire de la part des hommes (v. 41 ; comp. Paul en 1 Thess. 2, 6). Et nous pourrons L’imiter, si nous avons en nous l’amour de Dieu et le désir de Lui plaire (comp. v. 42).