Année 4, 16 juillet

Jean 6, 37-50

Tout ce que le Père me donne viendra à moi ; et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi ; car je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé : que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. Car c’est ici la volonté de mon Père : que quiconque discerne le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs donc murmuraient contre lui, parce qu’il avait dit : Moi, je suis le pain descendu du ciel ; et ils disaient : N’est-ce pas ici Jésus, le fils de Joseph, duquel nous connaissons le père et la mère ? Comment donc celui-ci dit-il : Je suis descendu du ciel ? Jésus donc répondit et leur dit : Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m’a envoyé ne le tire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : « Et ils seront tous enseignés de Dieu ». Quiconque a entendu le Père et a appris [de lui], vient à moi. Non pas que quelqu’un ait vu le Père, sinon celui qui est de Dieu ; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui croit [en moi], a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne au désert, et sont morts ; c’est ici le pain qui descend du ciel, afin que quelqu’un en mange et ne meure pas.


« Je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi », promet le tendre Sauveur (v. 37). Allez à Lui, si vous ne l’avez pas déjà fait ; Il ne vous repoussera pas. — Mais pour venir à Jésus, il est nécessaire qu’une œuvre de l’Esprit s’accomplisse dans le cœur. L’homme ne peut faire un pas vers Dieu, à moins que Lui ne le tire (v. 44). — Ce n’est donc pas ma faute si je ne suis pas converti, dira peut-être quelqu’un. — Au contraire, vous êtes pleinement responsable de laisser ce travail divin se faire en vous. En ce moment même, Dieu vous attire à Lui. Ne Lui résistez pas plus longtemps. — La grâce dont Jésus use envers le pécheur, est l’expression de Son propre amour. Mais elle fait aussi partie de la volonté de Dieu, qui est de donner la vie à Sa créature (v. 40). Or Jésus était venu pour accomplir cette volonté, et pour ne rien faire d’autre (v. 38 ; comp. Héb. 10, 9 : « Voici, je viens pour faire ta volonté »). — L’homme a un corps et une âme. C’est pourquoi il ne peut vivre de pain seulement, nourriture de son corps. Son âme a besoin, elle aussi, d’un aliment, et le seul qui lui convienne est la Parole divine, le pain du ciel, Christ Lui-même (Luc 4, 4).