Année 4, 19 juillet

Jean 7, 25-36

Quelques-uns donc de ceux de Jérusalem disaient : N’est-ce pas celui qu’ils cherchent à faire mourir ? Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien : les chefs auraient-ils vraiment reconnu que celui-ci est le Christ ? Mais nous connaissons celui-ci, [et nous savons] d’où il est ; mais lorsque le Christ viendra, personne ne sait d’où il est. Jésus donc criait dans le temple, enseignant et disant : Et vous me connaissez, et vous savez d’où je suis : et je ne suis pas venu de par moi-même, mais celui qui m’a envoyé est véritable, et vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais, car je viens de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. Ils cherchaient donc à le prendre ; et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue. Et plusieurs d’entre la foule crurent en lui, et disaient : Le Christ, quand il sera venu, fera-t-il plus de miracles que celui-ci n’en a fait ? Les pharisiens entendirent la foule murmurant ces choses de lui ; et les pharisiens et les principaux sacrificateurs envoyèrent des huissiers pour le prendre. Jésus donc dit : Je suis encore pour un peu de temps avec vous, et je m’en vais à celui qui m’a envoyé. Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas ; et là où moi je serai, vous, vous ne pouvez venir. Les Juifs donc dirent entre eux : Où celui-ci va-t-il aller que nous ne le trouverons pas ? Va-t-il aller à la dispersion [au milieu] des Grecs, et enseigner les Grecs ? Quelle est cette parole qu’il a dite : Vous me chercherez, et vous ne me trouverez pas ; et là où moi je serai, vous, vous ne pouvez venir ?


Le verset 25, comparé au verset 20, prouve l’hypocrisie de ces Juifs. Et, comme aujourd’hui, de vains raisonnements sont tenus au sujet de Jésus ! Chacun donne son avis ; l’opinion des chefs est discutée. En réalité, si la présence et les paroles du Seigneur suscitent une telle effervescence, c’est parce que ces gens sont troublés intérieurement par cette voix, qu’ils sentent, sans se l’avouer, être celle de Dieu (comp. v. 28). Ils essaient d’y échapper en se persuadant que ce Galiléen ne peut être le Christ, parce qu’ils connaissent Sa famille et Son lieu d’origine. En effet, vous me connaissez, leur répond Jésus ; et mieux même que vous ne pensez ; votre conscience vous dit qui je suis, et elle vous accuse. — Il est bien solennel d’entendre le Seigneur crier à ces foules (v. 28, 37 ; comp. Prov. 8, 1 et 9, 3). Nul ne pourra dire, aujourd’hui non plus, qu’il n’a pas entendu. — « Là où moi je serai, vous, vous ne pouvez venir », déclare le Seigneur à tous les incrédules (v. 34). Mais quant aux siens, ils ont Sa promesse d’un prix infini : « Je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (chap. 14, 3). Lecteur, laquelle de ces deux paroles peut-Il vous adresser ? Où serez-vous pendant l’éternité ?