Année 4, 20 juillet

Jean 7, 37-53

Et en la dernière journée, la grande journée de la fête, Jésus se tint là et cria, disant : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, selon ce qu’a dit l’écriture, des fleuves d’eau vive couleront de son ventre. (Or il disait cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croyaient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.) Des gens de la foule donc, ayant entendu cette parole, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète. D’autres disaient : Celui-ci est le Christ. D’autres disaient : Le Christ vient-il donc de Galilée ? L’écriture n’a-t-elle pas dit que le Christ vient de la semence de David et de la bourgade de Bethléhem, où était David ? Il y eut donc de la division dans la foule à cause de lui. Et quelques-uns d’entre eux voulaient le prendre ; mais personne ne mit les mains sur lui. Les huissiers donc s’en vinrent vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens ; et ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? Les huissiers répondirent : Jamais homme ne parla comme cet homme. Les pharisiens donc leur répondirent : Et vous aussi, êtes-vous séduits ? Aucun d’entre les chefs ou d’entre les pharisiens, a-t-il cru en lui ? Mais cette foule qui ne connaît pas la loi est maudite. Nicodème, qui était l’un d’entre eux, leur dit : Notre loi juge-t-elle l’homme avant de l’avoir entendu et d’avoir connu ce qu’il fait ? Ils répondirent et lui dirent : Et toi, es-tu aussi de Galilée ? Enquiers-toi, et vois qu’un prophète n’est pas suscité de Galilée.

Et chacun s’en alla dans sa maison.


Ces chapitres 6 et 7 font penser respectivement aux chapitres 16 et 17 de l’Exode. Au chapitre 6, Jésus s’est présenté comme le véritable pain venu du ciel, dont la manne n’était que la figure. Il est devant nous, maintenant, comme le rocher d’Exode 17, d’où l’eau de la vie jaillit en abondance. Ésaïe, dans son chapitre 55, invitait « quiconque a soif » à venir aux eaux de la grâce. Mais ici, c’est le Sauveur Lui-même qui crie : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive » (v. 37). Et le croyant, rempli du Saint Esprit, devient un canal pour la bénédiction des autres (v. 38). — Hélas ! pour toute réponse, ce sont de nouvelles contestations. C’est comme si des gens assoiffés, mis en présence d’une source pure, se mettaient, au lieu de boire, à discuter de la composition chimique de l’eau ou de son origine ! — La fin du chapitre nous montre encore deux témoignages rendus au Seigneur devant les pharisiens. Les huissiers, envoyés pour Le prendre, sont obligés de reconnaître que Ses paroles ne sont pas des paroles humaines : « Jamais homme ne parla comme cet homme ». C’est ensuite Nicodème, qui plaide timidement en faveur de Celui avec lequel il avait eu, au chapitre 3, un entretien personnel et inoubliable.