Année 4, 1 novembre

Romains 8, 1-11

Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ; car la loi de l’Esprit de vie dans le christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ; car ce qui était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour [le] péché, a condamné le péché dans la chair, afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon [la] chair, mais selon [l’]Esprit. Car ceux qui sont selon [la] chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon [l’]Esprit, aux choses de l’Esprit ; car la pensée de la chair est [la] mort ; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix ; — parce que la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas. Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu. Or vous n’êtes pas dans [la] chair, mais dans [l’]Esprit, si du moins [l’]Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a pas [l’]Esprit de Christ, celui-là n’est pas de lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de [la] justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous.


Une merveilleuse paix succède aux tourments du chapitre 7. Coupable, j’ai appris qu’il n’y a plus maintenant de condamnation pour moi : je suis dans le Christ Jésus, place de parfaite sécurité. « Misérable homme », sans force pour accomplir le bien, j’ai découvert une puissance appelée : « la loi de l’Esprit de vie, qui m’affranchit enfin de « la loi du péché », c’est-à-dire de sa domination. Telles sont les deux grandes vérités que je saisis par la foi. — Le plus habile sculpteur, disposant du meilleur outil, ne pourra rien ciseler dans un bois vermoulu. Dieu est ce bon ouvrier, et la loi ce bon outil (chap. 7, 12). Mais celle-ci a été rendue faible et inefficace par notre « chair » rongée par le péché (v. 3, 7). Nous étions « dans la chair » (v. 9), obligés d’agir « selon » sa volonté. Désormais, nous sommes dans le Christ Jésus, marchant « selon l’Esprit » (v. 4). — Il est vrai que, si nous ne sommes plus « dans la chair », la chair est encore en nous. Seulement, après que nous avons cru, l’Esprit de Dieu est venu Lui-même habiter en nous, comme le véritable maître de maison. La chair, « le vieil homme », ancien propriétaire, n’est plus présent que comme un locataire indésirable, enfermé dans une chambre. Il n’a plus aucun droit… mais il faut que je veille à ne pas lui ouvrir la porte.