Année 4, 15 novembre

Romains 14, 19-23 ; 15, 1-13

Ainsi donc poursuivons les choses qui tendent à la paix et celles qui tendent à l’édification mutuelle. À cause d’une viande, ne détruis pas l’œuvre de Dieu. Toutes choses, il est vrai, sont pures ; mais il y a du mal pour l’homme qui mange en bronchant. Il est bon de ne pas manger de chair, de ne pas boire de vin, et de ne [faire aucune chose] en laquelle ton frère bronche, ou est scandalisé, ou est faible. Toi, tu as de la foi ; aie-la par-devers toi-même devant Dieu ; bienheureux est celui qui ne se juge pas lui-même en ce qu’il approuve ; mais celui qui hésite, s’il mange, est condamné, parce qu’[il n’agit] pas sur un principe de foi. Or tout ce qui n’est pas sur le principe de la foi est péché.

Or nous devons, nous les forts, porter les infirmités des faibles, et non pas nous plaire à nous-mêmes. Que chacun de nous cherche à plaire à son prochain, en vue du bien, pour l’édification. Car aussi le Christ n’a point cherché à plaire à lui-même, mais selon qu’il est écrit : « Les outrages de ceux qui t’outragent sont tombés sur moi ». Car toutes les choses qui ont été écrites auparavant ont été écrites pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation des écritures, nous ayons espérance. Or le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir entre vous un même sentiment selon le christ Jésus, afin que, d’un commun accord, d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ. C’est pourquoi recevez-vous les uns les autres, comme aussi le Christ vous a reçus, à la gloire de Dieu.

Car je dis que Jésus Christ a été serviteur de [la] circoncision, pour la vérité de Dieu, pour la confirmation des promesses [faites] aux pères, et pour que les nations glorifiassent Dieu pour [la] miséricorde, selon qu’il est écrit : « C’est pourquoi je te célébrerai parmi les nations, et je psalmodierai à ton nom ». Et encore, il dit : « Nations, réjouissez-vous avec son peuple ». Et encore : « Louez le *Seigneur, vous toutes les nations, et que tous les peuples le célèbrent ». Et encore Ésaïe dit : « Il y aura la racine de Jessé, et il y en aura un qui s’élèvera pour gouverner les nations ; c’est en lui que les nations espéreront ». Or que le Dieu d’espérance vous remplisse de toute joie et paix en croyant, pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l’Esprit Saint.


Ces versets continuent le sujet de nos rapports avec les autres croyants. Outre la mise en garde de ne pas les scandaliser, nous trouvons des recommandations positives : premièrement, poursuivre « les choses qui tendent à la paix et… à l’édification mutuelle » (v. 19). Or les critiques tendent au résultat inverse. Deuxièmement, porter, essentiellement par la prière, les infirmités des faibles (ce qui ne signifie nullement être indulgent pour les péchés), en nous rappelant que nous avons aussi le plus grand besoin du support de nos frères pour nos propres infirmités. — Troisièmement, ne pas rechercher ce qui nous est agréable, mais ce qui fera du bien à notre prochain. Nous suivrons ainsi les traces du parfait Modèle (v. 2, 3). — Quatrièmement, s’attacher à avoir un même sentiment, pour que la communion dans le culte ne soit pas troublée (v. 5, 6), et « recevoir » les autres avec la même grâce qui nous a reçus (v. 7). — Soulignons les qualificatifs donnés, dans ce chapitre 15, au « Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ » (v. 6). Il est « le Dieu de patience et de consolation » (v. 5), et nous dispense celles-ci par Sa Parole (v. 4). Il est aussi « le Dieu d’espérance » et veut nous y faire abonder (v. 13). Enfin, le verset 33 Le désigne comme le Dieu de paix, qui veut être avec nous tous.