Année 4, 30 novembre

1 Corinthiens 10, 1-13

Car je ne veux pas que vous ignoriez, frères, que nos pères ont tous été sous la nuée, et que tous ils ont passé à travers la mer, et que tous ils ont été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans la mer, et que tous ils ont mangé la même viande spirituelle, et que tous ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un rocher spirituel qui les suivait : et le rocher était le Christ. Mais Dieu n’a point pris plaisir en la plupart d’entre eux, car ils tombèrent dans le désert. Or ces choses arrivèrent comme types de ce qui nous concerne, afin que nous ne convoitions pas des choses mauvaises, comme ceux-là aussi ont convoité. Ne soyez pas non plus idolâtres, comme quelques-uns d’eux, ainsi qu’il est écrit : « Le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour jouer ». Ne commettons pas non plus la fornication, comme quelques-uns d’eux ont commis la fornication, et il en est tombé en un seul jour vingt-trois mille. Ne tentons pas non plus le Christ, comme quelques-uns d’eux l’ont tenté et ont péri par les serpents. Ne murmurez pas non plus, comme quelques-uns d’eux ont murmuré et ont péri par le destructeur. Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints. Ainsi, que celui qui croit être debout prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été une tentation humaine ; et Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez [supporter], mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter.


À travers l’exemple d’Israël, Paul nous fait mesurer l’accablante responsabilité des chrétiens professants. Ils ont eu part, extérieurement, aux plus excellentes bénédictions spirituelles : Christ, Son œuvre, Son Esprit, Sa Parole… (v. 3, 4). Mais Dieu ne peut prendre plaisir en la plupart d’entre eux, parce que la foi leur manque (v. 5 ; Héb. 10, 38). Par l’histoire du peuple dans le désert, le Seigneur nous donne un triste exemple de ce que nos cœurs sont capables de produire, même sous le manteau du christianisme : convoitises, idolâtrie, murmures… Et Il nous avertit solennellement de ce que méritent ces fruits de la chair — bien que la grâce agisse en faveur du croyant. Or ce mal qui est en puissance en nous, le tentateur cherche à le faire apparaître par ses sollicitations, afin de nous faire tomber. Et ceci, précisément au moment où nous pourrions nous croire debout par nos propres forces (v. 12). Mais « Dieu est fidèle » ; quel encouragement d’y penser ! Connaissant notre faiblesse, Il ne permettra pas à Satan de nous tenter au-delà de ce que chacun peut supporter (voir Job 1, 12 ; 2, 6). Et Il a préparé d’avance à l’épreuve une issue victorieuse (v. 13). Appuyons-nous sur ces promesses, chaque fois que l’Ennemi se présente. Oui, Dieu est fidèle !