Année 5, 21 janvier

Psaume 108

Cantique. Psaume de David.

Mon cœur est affermi, ô Dieu ! je chanterai, et je psalmodierai,… mon âme aussi.

Éveillez-vous, luth et harpe ! Je m’éveillerai à l’aube du jour.

* Je te célébrerai parmi les peuples, ô Éternel ! et je chanterai tes louanges parmi les peuplades ;

Car ta bonté est grande par-dessus les cieux, et ta vérité [atteint] jusqu’aux nues.

Élève-toi, ô Dieu ! au-dessus des cieux, et que ta gloire soit au-dessus de toute la terre.

Afin que tes bien-aimés soient délivrés, sauve par ta droite, et réponds-moi.

* Dieu a parlé dans sa sainteté : je me réjouirai ; je partagerai Sichem et je mesurerai la vallée de Succoth.

Galaad est à moi, Manassé est à moi, et Éphraïm est la force de ma tête ; Juda est mon législateur ;

Moab est le bassin où je me lave ; sur Édom j’ai jeté ma sandale ; sur la Philistie je pousserai des cris de triomphe.

* Qui me conduira dans la ville forte ? Qui me mènera jusqu’en Édom ?

Ne sera-ce pas toi, ô Dieu, qui nous a rejetés, et qui n’es pas sorti, ô Dieu, avec nos armées ?

Donne-nous du secours pour sortir de détresse ; car la délivrance qui vient de l’homme est vaine.

Par Dieu nous ferons des actes de valeur, et c’est lui qui foulera nos adversaires.


« Je m’éveillerai à l’aube du jour… » (v. 2). Comme David, réalisons le prix de ces premiers moments du matin passés dans la communion du Seigneur (comp. Ps. 63, 1). L’expérience montre que, si nous ne savons pas en profiter, l’occasion ne s’en retrouvera généralement pas, pendant le reste de la journée. — Les versets 5, 6 nous rappellent deux vérités à ne jamais perdre de vue, dans nos prières : tout d’abord, que la délivrance et la bénédiction du croyant sont inséparables de la gloire de Dieu. Trop souvent, nous l’oublions, au moment de prier : nous ne sommes égoïstement préoccupés que de ce qui nous concerne. Mais cherchons « premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses nous seront données par-dessus » (Matt. 6, 33). En second lieu, puisque nous connaissons l’amour du Seigneur pour les siens, ne manquons pas d’y faire appel : « Afin que tes bien-aimés soient délivrés », dit le psalmiste (comp. Jean 11, 3). — À partir du verset 6, le psaume reproduit les versets 5 à 12 du psaume 60. Ils se situent au moment où Dieu aura repris possession des limites d’Israël. Il a parlé dans Sa sainteté (v. 7). Et Ses premiers mots sont : « Je me réjouirai… ». La joie du Seigneur est de bénir les siens, et de leur faire partager Son héritage.