Année 5, 7 février

Psaume 119, 161-176

* Des princes m’ont persécuté sans cause ; mais mon cœur a eu peur de ta parole.

J’ai de la joie en ta parole, comme un [homme] qui trouve un grand butin.

Je hais, et j’ai en horreur le mensonge ; j’aime ta loi.

Sept fois le jour je te loue, à cause des ordonnances de ta justice.

Grande est la paix de ceux qui aiment ta loi ; et pour eux il n’y a pas de chute.

J’ai espéré en ton salut, ô Éternel ! et j’ai pratiqué tes commandements.

Mon âme a gardé tes témoignages, et je les aime beaucoup.

J’ai gardé tes préceptes et tes témoignages ; car toutes mes voies sont devant toi.

* Que mon cri parvienne devant toi, ô Éternel ! Rends-moi intelligent, selon ta parole !

Que ma supplication vienne devant toi ; délivre-moi selon ta parole !

Mes lèvres publieront [ta] louange, quand tu m’auras enseigné tes statuts.

Ma langue parlera haut de ta parole ; car tous tes commandements sont justice.

Ta main me sera pour secours, car j’ai choisi tes préceptes.

J’ai ardemment désiré ton salut, ô Éternel ! et ta loi est mes délices.

Que mon âme vive, et elle te louera ; et fais que tes ordonnances me soient en aide !

J’ai erré comme une brebis qui périt : cherche ton serviteur, car je n’ai pas oublié tes commandements.


Le fidèle, persécuté sans cause par des princes, a peur, non de ceux-ci, mais de la Parole, craignant de lui désobéir (v. 161). Et pourtant, elle est sa joie (v. 162) ! Que la Parole de notre Dieu soit un trésor pour nos cœurs ! D’inépuisables richesses y sont cachées, mais seul les découvre celui qui fait de cette Parole la règle de sa vie. — Commencer par recevoir permet ensuite d’apporter : le verset 171 nous rappelle que la louange est le fruit d’un cœur enseigné par les statuts divins. Bien nourris de ceux-ci, nous saurons parler au Seigneur, L’adorer avec intelligence, mais aussi parler haut, autour de nous, de tout ce qui aura fait le sujet de notre méditation (v. 172 ; comp. Éph. 5, 11). — Les derniers versets, qui résument le psaume, permettent maintenant d’en dégager la pensée directrice. Israël aura été amené, par la tribulation, à reconnaître son égarement (v. 176). Il aura appris, dans l’affliction, à chérir la loi de l’Éternel (v. 163, 167, 174), à y conformer sa conduite (v. 165-167), à haïr le mal (v. 163), à ne chercher son salut qu’en Dieu (v. 166). Avant qu’intervienne la délivrance finale (v. 174), la restauration intérieure aura déjà été produite. Ce qui permettra à Dieu d’agir en faveur des siens, et de les introduire dans la bénédiction du règne.