Année 5, 24 juin

Michée 4, 1-13

Et il arrivera, à la fin des jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie sur le sommet des montagnes, et sera élevée au-dessus des collines ; et les peuples y afflueront ; et beaucoup de nations iront, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, et à la maison du Dieu de Jacob, et il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem, la parole de l’Éternel. Et il jugera au milieu de beaucoup de peuples, et prononcera le droit à de fortes nations jusqu’au loin ; et de leurs épées ils forgeront des socs, et de leurs lances, des serpes : une nation ne lèvera pas l’épée contre une [autre] nation, et on n’apprendra plus la guerre. Et ils s’assiéront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne qui les effraye : car la bouche de l’Éternel des armées a parlé. Car tous les peuples marcheront, chacun au nom de son dieu ; et nous, nous marcherons au nom de l’Éternel, notre Dieu, à toujours et à perpétuité. En ce jour-là, dit l’Éternel, je rassemblerai celle qui boitait, et je recueillerai celle qui était chassée et celle sur laquelle j’avais fait venir du mal. Et je ferai de celle qui boitait, un reste, et de celle qui avait été repoussée au loin, une nation forte ; et l’Éternel régnera sur eux, en la montagne de Sion, dès lors et à toujours. Et toi, tour du troupeau, colline élevée de la fille de Sion, à toi arrivera et viendra la domination première, — le royaume, à la fille de Jérusalem.

Maintenant, pourquoi pousses-tu des cris ? N’y a-t-il point de roi au milieu de toi ? Ton conseiller a-t-il péri ? car l’angoisse t’a saisie, comme une femme qui enfante. Sois dans l’angoisse et gémis, fille de Sion, comme une femme qui enfante ; car maintenant tu sortiras de la ville, et tu habiteras aux champs, et tu viendras jusqu’à Babylone ; là, tu seras délivrée ; là, l’Éternel te rachètera de la main de tes ennemis. Et maintenant sont rassemblées contre toi beaucoup de nations qui disent : Qu’elle soit profanée, que notre œil voie Sion ! Mais elles ne connaissent pas les pensées de l’Éternel et ne comprennent pas son conseil ; car il les a amassées comme la gerbe sur l’aire. Lève-toi et foule, fille de Sion, car je ferai ta corne de fer, et je ferai tes sabots d’airain, et tu broieras beaucoup de peuples ; et je consacrerai leur butin à l’Éternel, et leurs biens au Seigneur de toute la terre.


Quand l’incapacité de l’homme a été démontrée, le moment est venu pour Dieu de se manifester. Ayant établi que ce n’était « pas ici un lieu de repos », l’Éternel peut nous entretenir de Son propre repos. Beaucoup d’efforts sont déployés aujourd’hui en faveur de la paix. Ils résultent, dans le meilleur cas, d’une généreuse et naïve illusion — dans le pire, d’une coupable confiance en l’homme — et toujours, de l’ignorance de la Parole de Dieu (W.K.). Aussi ces efforts sont-ils finalement voués à l’échec. Le monde jouira de la paix seulement lorsque Dieu la lui aura donnée. Et quand le fera-t-Il ? Pas avant que Ses droits n’aient été reconnus. Mais alors, quel changement ! Toutes les idoles seront balayées. L’admiration pour les œuvres de l’homme fera place à la gloire rendue à Dieu. Tous les peuples, d’un seul mouvement, Lui rendront hommage, chercheront auprès de Lui la sagesse et la connaissance. Chrétiens, nous avons le privilège de le faire dès à présent. « Montons » à ce lieu où le Seigneur a promis Sa présence. « Il nous instruira de ses voies », est-il ajouté. Quelle perte nous faisons, si nous négligeons les réunions où la Parole est expliquée, méditée. Mais n’oublions pas ce qui doit en résulter : « et nous marcherons dans ses sentiers » (v. 2 ; Jacq. 1, 22).