Année 5, 15 août

Éphésiens 4, 13-24

jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ : afin que nous ne soyons plus de petits enfants, ballottés et emportés çà et là par tout vent de doctrine dans la tromperie des hommes, dans leur habileté à user de voies détournées pour égarer ; mais que, étant vrais dans l’amour, nous croissions en toutes choses jusqu’à lui qui est le chef, le Christ ; duquel tout le corps, bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure, l’accroissement du corps pour l’édification de lui-même en amour.

Voici donc ce que je dis et témoigne dans le Seigneur, c’est que vous ne marchiez plus comme le reste des nations marche, dans la vanité de leurs pensées, ayant leur entendement obscurci, étant étrangers à la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; et qui, ayant perdu tout sentiment moral, se sont livrés à la débauche, pour pratiquer avidement toute impureté.

Mais vous n’avez pas ainsi appris le Christ, si du moins vous l’avez entendu et avez été instruits en lui selon que la vérité est en Jésus : [c’est-à-dire], en ce qui concerne votre première manière de vivre, d’avoir dépouillé le vieil homme qui se corrompt selon les convoitises trompeuses, et d’être renouvelés dans l’esprit de votre entendement, et d’avoir revêtu le nouvel homme, créé selon Dieu, en justice et sainteté de la vérité.


La plupart des jeunes sont pressés de jouir des privilèges des adultes. Par contre, il leur est égal de prolonger, parfois toute leur vie, un état spirituel infantile. Les versets 13-16 décrivent la croissance harmonieuse de ce corps de Christ, dont nous faisons partie. Elle résulte du développement de chaque croyant. C’est en Jésus que « l’homme fait » atteint sa complète stature. Christ en lui est une « plénitude » (v. 13 ; 1 Jean 2, 13). À l’opposé, le petit enfant, faute d’être affermi dans la vérité, reste réceptif à toutes les erreurs. État bien dangereux ! Car nous constatons dans quelles ténèbres morales et spirituelles le monde est plongé par l’ignorance de Dieu (v. 17-19). Nous qui avons été enseignés selon la vérité qui est en Jésus, montrons, par notre conduite, comment nous avons « appris le Christ » (v. 20). Notre doctrine, ou plutôt notre manière de vivre, est une personne. Christ s’apprend. « Étudiez-Le beaucoup », disait un de nos devanciers. Et vivez-Le ! — De même qu’on quitte un vêtement pour un autre, nous avons dépouillé le vieil homme et revêtu le nouvel homme (v. 22-24). Le vêtement de quelqu’un ne passe pas inaperçu. Quel est le nôtre, aux yeux de tous ? Les habits souillés du vieil homme, ou bien quelque ressemblance morale avec le Seigneur Jésus (Act. 4, 13) ?