Année 5, 5 septembre

Colossiens 4, 7-18

Tychique, le bien-aimé frère et fidèle serviteur et compagnon de service dans le Seigneur, vous fera savoir tout ce qui me concerne : je l’ai envoyé vers vous tout exprès, afin qu’il connaisse l’état de vos affaires, et qu’il console vos cœurs, avec Onésime, le fidèle et bien-aimé frère, qui est des vôtres. Ils vous informeront de toutes les choses d’ici.

Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, et Marc, le neveu de Barnabas, touchant lequel vous avez reçu des ordres (s’il vient vers vous, recevez-le), et Jésus appelé Juste, — qui sont de la circoncision. Ceux-ci sont les seuls compagnons d’œuvre pour le royaume de Dieu qui [aussi] m’ont été en consolation. Épaphras qui est des vôtres, esclave du christ Jésus, vous salue, combattant toujours pour vous par des prières, afin que vous demeuriez parfaits et bien assurés dans toute la volonté de Dieu ; car je lui rends témoignage qu’il est dans un grand travail [de cœur] pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour ceux qui sont à Hiérapolis. Luc, le médecin bien-aimé, vous salue, et Démas. Saluez les frères qui sont à Laodicée, et Nymphas, et l’assemblée qui [se réunit] dans sa maison. Et quand la lettre aura été lue parmi vous, faites qu’elle soit lue aussi dans l’assemblée des Laodicéens, et vous aussi lisez celle qui [viendra] de Laodicée. Et dites à Archippe : Prends garde au service que tu as reçu dans le Seigneur, afin que tu l’accomplisses.

La salutation, de la propre main de moi, Paul. — Souvenez-vous de mes liens. La grâce soit avec vous !


Paul, prisonnier à Rome, s’est servi du même fidèle messager, Tychique, pour porter ses deux lettres aux Éphésiens et aux Colossiens (Éph. 6, 21, 22). D’autres frères et hommes de Dieu participaient à ses travaux et à ses exercices de cœur : Épaphras qui, après avoir parlé du Seigneur aux Colossiens (chap. 1, 7), parlait d’eux au Seigneur (v. 12) ; Onésime, Aristarque, Marc, Luc… et aussi Démas, d’abord étroitement associé à l’œuvre, ici seulement nommé… — On se représente la confusion d’Archippe en entendant son nom dans la lettre lue devant l’assemblée. Quel est ce service particulier qu’il avait reçu du Seigneur ? Il suffit que lui l’ait su. Et si l’Esprit de Dieu ne le précise pas, c’est pour que chaque croyant puisse mettre son nom à la place de celui d’Archippe. — Le tragique état de l’assemblée de Laodicée, décrit en Apocalypse 3, 17, montre qu’elle n’a nullement tiré profit de cette lettre, qui lui a été ensuite communiquée (v. 16). Elle est restée pauvre, ayant accumulé d’autres richesses et d’autres trésors que ceux du chapitre 1, 27 et chapitre 2, 2, 3. Elle est restée nue, n’ayant pas su se revêtir selon le chapitre 3, 10, 12, 14… Que le Seigneur nous donne de tenir compte des avertissements de Sa Parole ! Qu’elle habite en nous richement (chap. 3, 16) !