Année 5, 6 septembre

1 Thessaloniciens 1, 1-10

Paul, et Silvain, et Timothée, à l’assemblée des Thessaloniciens, en Dieu le Père et dans le seigneur Jésus Christ : Grâce et paix à vous !

Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières, nous souvenant sans cesse de votre œuvre de foi, de votre travail d’amour, et de votre patience d’espérance de notre seigneur Jésus Christ, devant notre Dieu et Père, sachant, frères aimés de Dieu, votre élection. Car notre évangile n’est pas venu à vous en parole seulement, mais aussi en puissance, et dans l’Esprit Saint, et dans une grande plénitude d’assurance, ainsi que vous savez quels nous avons été parmi vous pour l’amour de vous. Et vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole, [accompagnée] de grandes tribulations, avec la joie de l’Esprit Saint ; de sorte que vous êtes devenus des modèles pour tous ceux qui croient dans la Macédoine et dans l’Achaïe. Car la parole du Seigneur a retenti de chez vous, non seulement dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais, en tous lieux, votre foi envers Dieu s’est répandue, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire. Car eux-mêmes racontent de nous quelle entrée nous avons eue auprès de vous, et comment vous vous êtes tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient.


Le chapitre 17 des Actes nous raconte la courte visite de Paul et Silas (ou Silvain ; v. 1) à Thessalonique. Ils y avaient annoncé et vécu l’évangile (v. 5). Et les Thessaloniciens, l’ayant reçu (v. 6), le vivaient à leur tour. Leur œuvre était une preuve de leur foi (comp. Jacq. 2, 18) ; leur travail confirmait leur amour ; leur patience proclamait quelle grande espérance pouvait seule les soutenir (v. 3). Si bien que tout le monde savait qu’il y avait des chrétiens à Thessalonique (v. 7). Chacun, dans mon quartier ou mon lieu de travail, sait-il que je suis chrétien ? Une conversion est le signe public de la nouvelle naissance, le changement de direction visible qui correspond à la vie divine reçue dans l’âme. En faisant demi-tour, on n’a plus devant soi les mêmes objets (Gal. 4, 8, 9). Les Thessaloniciens tournaient désormais le dos aux idoles inertes et mensongères, pour contempler et servir un Dieu vivant, un Dieu vrai. — Les idoles de bois ou de pierre du monde païen ont fait place à celles, plus raffinées, du monde « christianisé ». Mais il est toujours vrai qu’on ne peut servir deux maîtres (Luc 16, 13). Qui servons-nous : Dieu, ou nos convoitises ? Et qu’attendons-nous ? Le Fils de Dieu, ou la colère qui vient ?