Année 5, 8 septembre

1 Thessaloniciens 2, 13-20

Et c’est pourquoi aussi nous, nous rendons sans cesse grâces à Dieu de ce que, ayant reçu de nous la parole de la prédication [qui est] de Dieu, vous avez accepté, non la parole des hommes, mais (ainsi qu’elle l’est véritablement) la parole de Dieu, laquelle aussi opère en vous qui croyez. Car vous, frères, vous êtes devenus les imitateurs des assemblées de Dieu qui sont dans la Judée dans le christ Jésus ; car vous aussi, vous avez souffert de la part de vos propres compatriotes les mêmes choses qu’elles aussi [ont souffertes] de la part des Juifs, qui ont mis à mort et le seigneur Jésus et les prophètes, et qui nous ont chassés par la persécution, et qui ne plaisent pas à Dieu, et qui sont opposés à tous les hommes, — nous empêchant de parler aux nations afin qu’elles soient sauvées, pour combler toujours la mesure de leurs péchés ; mais la colère est venue sur eux au dernier terme.

Or pour nous, frères, ayant été séparés de vous pour un temps, de visage et non de cœur, nous avons d’autant plus, avec un fort grand désir, cherché à voir votre visage ; c’est pourquoi nous avons voulu aller vers vous, moi Paul, et une fois et deux fois, et Satan nous en a empêchés. Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou la couronne dont nous nous glorifions ? N’est-ce pas bien vous devant notre seigneur Jésus, à sa venue ? Car vous, vous êtes notre gloire et notre joie.


Les chrétiens de Thessalonique avaient accepté la parole de l’apôtre comme étant véritablement la Parole de Dieu (v. 13 ; Matt. 10, 40). L’absolue inspiration de toutes les parties de la sainte Écriture est loin d’être reconnue par tous les « théologiens » de la chrétienté. On présente souvent les écrits de Paul comme les enseignements d’un homme, homme de Dieu remarquable sans doute, mais faillible. En général, il s’agit d’un prétexte pour ne pas s’y soumettre, et rejeter ce qui paraît trop étroit… Mais, Dieu soit béni, chaque mot de la Bible possède la même autorité divine ! — La jalousie des Juifs avait interrompu l’activité de l’apôtre auprès des Thessaloniciens (v. 15, 16 ; Act. 17, 5). Et il n’avait pas fini de les instruire. Or un instituteur est confus, quand aucun de ses élèves n’a obtenu le diplôme pour lequel il les a préparés. Paul, parlant à leur cœur, leur rappelle, au verset 19, qu’il était personnellement responsable de leur fidélité. Suivant le cas, il recevrait une couronne des mains du Seigneur. Ou bien il serait « couvert de honte » à cause d’eux, « à Sa venue » (v. 19 ; 1 Jean 2, 28). Chers amis, ayons, comme l’apôtre, cette pensée toujours présente à l’esprit : nous aurons bientôt à rendre compte, devant notre Maître, de tout ce que nous aurons fait (Matt. 25, 19 ; Rom. 14, 12).