Année 5, 10 octobre

Hébreux 4, 8-16

Car si Josué leur avait donné le repos, il n’aurait pas parlé après cela d’un autre jour. Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. Car celui qui est entré dans son repos, lui aussi s’est reposé de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes propres. Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là, afin que personne ne tombe en imitant une semblable désobéissance. Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire.

Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme [notre] confession ; car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais [nous en avons un qui a été] tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun.


Jusqu’à notre entrée dans le repos divin, c’est encore pour nous, enfants de Dieu, le temps de la fatigue liée à la marche, au service et au combat. Mais nous ne sommes pas laissés sans ressources. Des trois que mentionne ce chapitre, la première est la Parole de Dieu. Aujourd’hui, nous entendons Sa voix… Cette Parole veille à notre état intérieur. Vivante, elle nous apporte la vie ; opérante, elle fait son travail en nous (Éph. 6, 17 nous la présente au contraire comme arme offensive). Pénétrante enfin : laissons-nous sonder par elle. — Mais, à côté du péché que la Parole met en évidence et condamne, il y a en nous de la faiblesse et des infirmités. Dieu y a pourvu au moyen de deux autres ressources. Il nous a donné un grand souverain Sacrificateur, plein de compréhension et de sympathie. Homme ici-bas, Christ a connu toutes les formes de la souffrance humaine, pour pouvoir, « au moment opportun », déployer envers Ses faibles rachetés toutes les formes de Son amour. En second lieu, Il nous a ouvert l’accès au trône de la grâce. Nous sommes invités à nous en approcher par la prière, avec d’autant plus de liberté et de confiance, que nous y rencontrons notre bien-aimé Sauveur. Est-ce là, et là seulement, que nous cherchons du secours (Ps. 60, 11) ?