Année 5, 14 octobre

Hébreux 7, 18-28

Car il y a abrogation du commandement qui a précédé, à cause de sa faiblesse et de son inutilité (car la loi n’a rien amené à la perfection), et introduction d’une meilleure espérance par laquelle nous approchons de Dieu. Et en tant que [cela n’a] pas [eu lieu] sans serment (car ceux-là sont devenus sacrificateurs sans serment, mais celui-ci [l’est devenu] avec serment, par celui qui a dit de lui : « Le *Seigneur a juré et ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour l’éternité [selon l’ordre de Melchisédec] »), c’est d’une alliance d’autant meilleure que Jésus a été fait le garant. Et ceux-là étaient plusieurs sacrificateurs, parce que la mort les empêchait de demeurer ; mais celui-ci, parce qu’il demeure éternellement, a la sacrificature qui ne se transmet pas. De là vient aussi qu’il peut sauver entièrement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux. Car un tel souverain sacrificateur nous convenait, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé plus haut que les cieux, qui n’est pas journellement dans la nécessité, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple ; car cela, il l’a fait une fois pour toutes, s’étant offert lui-même. Car la loi établit pour souverains sacrificateurs des hommes qui sont dans l’infirmité, mais la parole du serment, qui est après la loi, [établit] un Fils qui est consommé pour l’éternité.


Jusqu’à ce qu’Il soit élevé plus haut que les cieux, Jésus ne pouvait pas être notre souverain Sacrificateur. Pour pouvoir nous représenter devant Dieu, il fallait d’abord qu’Il s’offre Lui-même pour nous. Avant toutes choses, nous avions besoin d’un rédempteur. Mais maintenant, le Sauveur de nos âmes est aussi Celui qui nous sauve entièrement, c’est-à-dire qui nous prend en charge jusqu’à notre entrée dans Sa gloire. Et comme Il est vivant à jamais, nous avons l’assurance qu’à aucun moment, Il ne pourra nous faire défaut. En vérité, un tel souverain sacrificateur nous convenait. Sa perfection morale, exprimée de toutes les manières, et Sa position en gloire devant Dieu, nous amènent à nous écrier : « Vois, ô Dieu ! et regarde la face de ton oint » (Ps. 84, 9). — Bientôt, nous n’aurons plus besoin de Son intercession. Elle prendra fin quand tous les rachetés auront achevé leur pèlerinage. Pourquoi alors est-il répété : « Tu es sacrificateur pour l’éternité » (chap. 5, 6 ; 6, 20 ; 7, 17, 21) ? Parce que le sacrificateur est aussi celui qui conduit la louange. Service éternel, que notre cher Sauveur ne sera plus seul à remplir. Il l’accomplira avec ceux qu’Il aura sauvés entièrement, et qui seront à jamais Ses compagnons dans la gloire (chap. 2, 12).