Année 5, 5 novembre

1 Pierre 1, 1-12

Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux de la dispersion, du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie, qui séjournent [parmi les nations], élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, en sainteté de l’Esprit, pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ : Que la grâce et la paix vous soient multipliées !

Béni soit le Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conservé dans les cieux pour vous, qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps ; en quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses tentations, si cela est nécessaire, afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui périt et qui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée [tourner] à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ, lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, recevant la fin de votre foi, [le] salut des âmes ; duquel salut les prophètes qui ont prophétisé de la grâce qui vous était destinée se sont informés et enquis avec soin, recherchant quel temps ou quelle sorte de temps l’Esprit de Christ qui était en eux indiquait, rendant par avance témoignage des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ; et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils administraient ces choses, qui vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont annoncé la bonne nouvelle par l’Esprit Saint envoyé du ciel, dans lesquelles des anges désirent de regarder de près.


Le Seigneur avait dit à Son disciple Pierre, avant même d’être renié par lui : « Quand une fois tu seras revenu, fortifie tes frères » (Luc 22, 32). C’est ce service qu’accomplit l’apôtre dans cette épître. Il rappelle nos incomparables privilèges : le salut de l’âme (v. 9), et un héritage céleste à l’abri de toute atteinte (v. 4). Dieu le garde pour les héritiers, et ils en ont un avant-goût : « une joie ineffable et glorieuse ». Elle prend sa source dans l’espérance vivante qu’ils ont en une personne vivante : Jésus ressuscité (v. 3) ; dans la foi (v. 5, 7) ; dans l’amour pour Celui que les rachetés n’ont pas encore vu, mais que leur cœur connaît bien (v. 8). Et plus nous aimerons le Seigneur, plus nous sentirons que nous ne L’aimons pas assez. — En raison même de la valeur qu’Il reconnaît à la foi, Dieu s’emploie à la purifier au creuset de l’épreuve. Mais une assurance nous est donnée : Il ne le fait que « si cela est nécessaire » (v. 6). — Telles sont, chers amis, les réalités bienheureuses qui nous concernent, dont les prophètes se sont informés avec soin (v. 10, 11), et dans lesquelles des anges désirent regarder de près (v. 12). Voudrions-nous être les seuls à ne pas nous y intéresser ?