Année 5, 23 novembre

1 Jean 2, 20-29

Et vous, vous avez l’onction de la part du Saint et vous connaissez toutes choses. Je ne vous ai pas écrit parce que vous ne connaissez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez et qu’aucun mensonge ne vient de la vérité. Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. Pour vous, que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous : si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous aussi vous demeurerez dans le Fils et dans le Père. Et c’est ici la promesse que lui nous a promise, — la vie éternelle. Je vous ai écrit ces choses touchant ceux qui vous égarent ; et, pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme la même onction vous enseigne à l’égard de toutes choses, et qu’elle est vraie et n’est pas mensonge, — et selon qu’elle vous a enseignés, vous demeurerez en lui.

Et maintenant, enfants, demeurez en lui, afin que, quand il sera manifesté, nous ayons de l’assurance et que nous ne soyons pas couverts de honte, de par lui, à sa venue.

Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice est né de lui.


« C’est ici la promesse que Lui nous a promise — la vie éternelle » (v. 25). Jean se réfère à cette parole du bon Berger : « Mes brebis écoutent ma voix… et moi, je leur donne la vie éternelle » (Jean 10, 27, 28). Lecteur, l’avez-vous reçue ? Êtes-vous un enfant de Dieu ? Une autre promesse du Seigneur était le don du Saint Esprit (Jean 16, 13). Cette « onction de la part du Saint » repose aujourd’hui, non seulement sur les « pères », mais aussi sur les « petits enfants » en Christ, pour les conduire dans toute la vérité. « Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; — a dit le Seigneur Jésus — nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14, 6). L’apôtre confirme ici que celui qui nie le Fils n’a pas non plus le Père (v. 23 ; lire Jean 8, 19). Le Père ne peut pas être connu en dehors de Jésus (Matt. 11, 27). C’est pourquoi l’Ennemi déploie tant d’efforts contre la personne du saint Fils de Dieu, et spécialement pour faire douter de Son existence éternelle et de Sa divinité (v. 22). Sachons reconnaître la voix du menteur (v. 22). Ce qui est « dès le commencement » est valable jusqu’à « la dernière heure » (v. 24, 18). En présence de toutes les « nouveautés », notre sûreté consiste à nous en tenir à l’enseignement du commencement (Gal. 1, 8, 9).