Année 5, 26 novembre

1 Jean 4, 1-10

Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits [pour voir] s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair n’est pas de Dieu ; et ceci est l’[esprit] de l’antichrist, duquel vous avez ouï dire qu’il vient, et déjà maintenant il est dans le monde. Pour vous, enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Pour eux, ils sont du monde ; c’est pourquoi ils parlent selon les principes du monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur.

Bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils [pour être la] propitiation pour nos péchés.


La vérité a toujours eu ses « faux monnayeurs ». Et, de même que chaque citoyen, sous peine de graves ennuis, doit savoir reconnaître la monnaie de son pays, nous devons être capables de discerner d’où procèdent les divers enseignements qui se présentent à nous. Chacun d’eux doit être éprouvé (v. 1 ; 1 Thess. 5, 21), et la Parole nous donne le sûr moyen de ne pas confondre les « fausses pièces » avec les bonnes. Ces dernières portent toutes le sceau de Jésus Christ venu en chair (v. 3). — Quant à Sa nature, cette épître nous apprend que Dieu est lumière (chap. 1, 5) et qu’Il est amour (v. 8, 16). La source unique de tout amour est en Lui. Si quelqu’un aime, c’est donc le signe qu’il est né de Dieu (v. 7). Inversement, celui qui n’aime pas ne connaît pas Dieu. Il faut posséder la nature qui aime, pour savoir ce qu’est l’amour (1 Thess. 4, 9). Or cet amour, dont Dieu a eu l’initiative envers nous (v. 10, 19), a répondu parfaitement à l’état de Sa créature. L’homme était mort : Dieu a envoyé Son Fils unique afin que nous vivions par Lui (v. 9) ; l’homme était coupable : Dieu a envoyé Son Fils pour être la propitiation pour nos péchés (v. 10 ; chap. 2, 2) ; l’homme était perdu : le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde (v. 14 ; Jean 3, 17).