Genèse 3, 14 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 1, 6 janvier]

Dieu apprécie la responsabilité de chacun des coupables et rend Sa triple sentence. Au serpent est prédit le fait que « la semence de la femme » (Christ), brisera sa tête, autrement dit détruira sa puissance. Aussitôt que le péché est entré dans le monde, Dieu fait ainsi connaître le remède qu’Il avait par-devers Lui. À la femme sont réservées les souffrances de la maternité ; quant à l’homme le travail pénible sera son lot jusqu’à ce que s’accomplisse la sentence inéluctable : « car les gages du péché, c’est la mort » (Rom. 5, 12 ; 6, 23). La foi dans le Rédempteur annoncé permet à Adam de répondre à cette condamnation à mort en appelant sa femme Ève : vivre. À son tour, l’Éternel répond à cette foi en remplaçant la ceinture des ressources de l’homme par des vêtements de peau qui nous enseignent cette vérité capitale : la seule justice dont l’homme puisse se parer est celle dont Dieu Lui-même l’a revêtu. Mais, de même que ce vêtement de peau était la dépouille d’une victime, la justice dont Dieu couvre le pécheur est celle de Christ, l’Agneau mis à mort. — Combien il est consolant de constater que Dieu ne chasse pas l’homme du jardin avant de lui avoir révélé sous cette forme figurée Ses pensées de grâce et de salut !