Genèse 4, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 7 janvier]

Dès l’enfance de l’humanité, deux races se dessinent. Caïn, premier homme né sur la terre, est l’ancêtre de tous les propres justes. Satisfait de lui-même et de ses œuvres, inconscient du péché et de ses conséquences, il se présente devant Dieu avec le fruit de son propre travail, fruit d’un sol maudit. Comment Dieu pourrait-Il y avoir égard ? Abel, le second homme, est le chef de la lignée de la foi ; il ouvre la liste d’honneur du chapitre 11 des Hébreux (v. 4). Le sacrifice qu’il offre est « plus excellent » que celui de Caïn parce qu’il est présenté avec l’intelligence de la pensée de Dieu. — Après le péché de l’homme contre Dieu (chap. 3), nous avons ici son péché contre son prochain. Caïn tue son frère. Et la Parole qui discerne les pensées et les intentions du cœur met son motif à nu : la jalousie. « Pour quelle raison le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3, 12). Quand plus tard le Seigneur Jésus vint sur la terre, les Juifs Le mirent à mort pour le même motif. Sa perfection faisait ressortir leurs propres mauvaises œuvres. Ils ont versé le sang du vrai Juste et leur châtiment est aujourd’hui celui de Caïn : ils sont dispersés et persécutés sur la terre.