Genèse 7, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 13 janvier]

Noé a obéi non seulement en construisant l’arche, mais en la faisant, dans tous ses détails, comme Dieu le lui avait commandé (chap. 6, 22). Il obéit maintenant pour y entrer au moment où l’ordre lui en est donné (v. 5). C’est dans l’obéissance à Dieu qu’est notre sûreté. Noé, homme pieux, va faire littéralement l’expérience du psaume 32, 6. — Le verset 16 nous rappelle qu’une autre porte, celle de la grâce, est encore ouverte aujourd’hui, mais pour combien de temps ? « Et la porte fut fermée » annonce solennellement Matthieu 25, 10. Lecteur, de quel côté de cette porte serez-vous ? Dedans, avec Jésus et les siens ? Ou dehors avec tous ceux qui frapperont en vain et auxquels le Seigneur devra répondre : « Je ne vous connais pas » (Luc 13, 27) ? Remarquons que c’est par l’Éternel Lui-même que la porte de l’arche est fermée sur Noé, les siens et tous les animaux. L’aurait-il voulu, que Noé ne pouvait plus l’ouvrir à qui que ce soit. Maintenant que Dieu a fourni un moyen de salut, mis les siens à l’abri, fermé la porte de l’arche, Il peut ouvrir les écluses des cieux. — Sous l’angle prophétique, Noé et sa famille représentent le résidu d’Israël qui, après l’enlèvement de l’Église (Hénoc), traversera sain et sauf la grande tribulation finale et sera introduit dans le monde nouveau du millénium.